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Le mystère reste entier pour sa famille

Plus d’une semaine après le décès tragique du travailleur social et président du groupe Elan, Lindsay Aza, ses proches sont plus que jamais déterminés à employer tous les moyens pour que les zones d’ombre entourant sa disparition soient éclaircies.

Ils ne veulent qu’une chose. Connaître toute la vérité sur les circonstances du décès de Lindsay Aza. Les membres de la famille de ce dernier veulent à tout prix découvrir ce qui se cache derrière cette disparition qu’ils jugent suspecte. «Il y a tellement de zones d’ombre entourant la mort de Lindsay. Nous sommes en droit de connaître la vérité», clame haut et fort Soleuman Aza, le frère aîné de Lindsay Aza.

Car pour lui, son frère ne s’est pas suicidé, comme l’a conclu la police. Lindsay Aza avait été retrouvé pendu à son domicile, le lundi 1er octobre. La victime avait les mains et les pieds liés et la bouche bâillonnée par un drap. Dans leur quête de vérité, les proches du travailleur social ont rencontré, le jeudi 11 octobre, aux Casernes centrales, le Principal Police Medical Officer, le Dr Sudesh Kumar Gungadin, et le Police Medical Officer, qui avait attribué le décès à une asphyxie due à une pendaison, ainsi que le Dr Maxwell Monvoisin et les responsables de l’enquête. Mais les explications fournies par le Dr Sudesh Kumar Gungadin entourant le «suicide» de Lindsay Aza n’ont cependant pas convaincu ses proches. D’autant que le médecin légiste qui avait fait l’autopsie ne s’était pas rendu sur les lieux du drame.

«C’est tout à fait légitime que la famille ne croit pas en la thèse de suicide. Mais s’il s’agissait d’un crime, la personne qui aurait fait cela aurait attaché les mains de sa victime derrière le dos afin de le mobiliser et ensuite mieux commettre son forfait. Il ne les aurait pas attaché devant et ce, avec un fil en raphia, qui n’est pas du tout solide. Un médecin légiste ne peut pas aller sur tous les lieux où il y a un suicide ou un crime. C’est pour cela qu’il y a une équipe du Scene of Crime Office (SOCO). Ils font des photos et les envoient aux médecins légistes», lâche une source.

Acte malveillant

De son côté, Soleuman Aza ainsi que ses proches sont persuadés d’une chose : Lindsay Aza aurait bel et bien été victime d’un acte malveillant. «Il s’agit d’un meurtre maquillé en suicide. Je demande à la police de mener son enquête comme il faut, de procéder à des interrogatoires et à des arrestations. Le jour de sa mort, Lindsay avait reçu deux amis à son domicile à Baie-du-Tombeau, et ce, jusqu’à fort tard dans la nuit. Une de ses amies l’avait appelé et il lui avait dit qu’il n’était pas seul, tout en citant les noms de ces deux personnes. L’une d’elles est en liberté conditionnelle dans une affaire de meurtre», avance-t-il.

Soleuman Aza souhaite que la police interroge ces deux personnes afin de donner une nouvelle orientation à l’enquête. «Ils sont les derniers à avoir vu mon frère en vie. Ils doivent certainement connaître quelque chose, d’autant qu’ils ont disparu de la circulation depuis la mort de Lindsay. Pourquoi ? S’ils n’avaient rien à cacher, ils auraient du être présents à ses funérailles. Puis, il y a l’ordinateur portable, le portefeuille et la chemise que portait Lindsay le jour de son décès qui ont disparu. Qui les a volés ? C’est à la police de percer ce mystère», soutient notre interlocuteur avec force.

Sylvain Aza, un autre frère du défunt, demande, pour sa part, à ce que les personnes mentionnées par Lindsay Aza dans sa note d’adieu, comme étant celles qui l’accusaient de fraude, soient interrogées par la police. «Nous sommes en droit de savoir si Lindsay était persécuté par ces personnes pour une histoire de fraude alléguée. En tout cas, c’est ce que Lindsay a écrit dans sa note. La police nous a lu la lettre en question il y a quelques jours», explique-t-il.

Les deux frères estiment également que les enquêteurs chargés de cette affaire devraient visionner les caméras de surveillance installées dans les parages de la maison de Lindsay Aza. «Cela pourrait aider à faire progresser l’enquête. Il y a trois caméras. Il serait bon que la police visionne les cassettes pour voir à quelle heure les amis de Lindsay ont quitté les lieux ce soir-là.» Pour l’heure, le mystère reste entier pour les membres de cette famille. Affaire à suivre…

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