La victime était bachelière et s’apprêtait à étudier à la faculté des lettres.
Les gendarmes assistent la famille et les proches le jour du drame.
Ce drame a bouleversé tout un village dans le nord-est de Nice, en France. Car la victime, d’origine mauricienne, était une jeune fille sans histoire et promise à un bel avenir.
Elle avait tout pour elle. Elle était jeune, belle et intelligente. Elle est décrite comme une jeune bachelière sans histoire qui s’apprêtait à entamer des études universitaires en lettres. Elle était promise à un bel avenir, mais un de ses amis, un certain Teddy, âgé de 24 ans, en a décidé autrement.
Le jeudi 6 septembre, Sabrina Parisi, d’origine mauricienne, a été égorgée chez elle, à Lucéram, dans le nord-est de Nice, en France. C’est vers 12h40 que la gendarmerie a été alertée des faits à travers un appel téléphonique provenant d’un dénommé Teddy. Celui-ci a avoué aux forces de l’ordre qu’il venait de tuer Sabrina Parisi. «Je viens de tuer quelqu’un avec un couteau», a-t-il dit. Selon la presse française et les enquêteurs, le présumé agresseur s’exprimait «de façon très froide et analytique».
C’est dans une mare de sang, au premier étage de son domicile, que le corps sans vie de Sabrina Parisi a été découvert. Sur les lieux, les gendarmes ont constaté que la victime avait aussi été poignardée à l’abdomen, avant d’être égorgée. Le suspect, a, quant à lui, été appréhendé sur la terrasse, avec un couteau de plongée en main.
Selon des sites d’informations, des tests ont montré qu’au moment des faits, Teddy n’était pas sous l’emprise de l’alcool ou d’une autre substance qui aurait pu influencer son acte. Déscolarisé et sans nouvelles de ses proches, il avait été hébergé par les parents de Sabrina jusqu’à l’été 2011, étant le camarade de classe d’un de leurs six enfants.
Durant son audition devant les gendarmes, Teddy a maintenu sa version des faits en reconnaissant être le responsable du meurtre de Sabrina, tout en ne pouvant expliquer les raisons qui l’ont poussé à commettre l’irréparable.
Ce qui laisse l’entourage de Sabrina Parisi dans l’interrogation. L’adolescente était connue pour être une jeune fille «tranquille» et sans problème. «J’ai été bouleversée lorsque j’ai appris ce qui était arrivé à cette jeune femme. Je connais sa mère, qui est originaire de l’île Maurice. Je l’admirais car elle est maman de six enfants. Comme sa fille, c’est une dame sans problème et qui travaillait dans une école de la région», nous confie une habitante de Lucéram.
D’autres habitants du village sont aussi bouleversés par cette tragédie, qui a fait la une des journaux et sites français. «C’est un drame épouvantable. Je connais bien cette famille, une famille bien. C’est affreux pour elle et notre jeunesse», a déclaré Pierre Donadey, maire de L’Escarène, dans la presse française.
À Maurice, les proches de la victime, des habitants de Rose-Hill, sont tout autant affectés par sa disparition. Ils ont d’ailleurs donné une messe en sa mémoire vendredi dernier. «Ce qui est arrivé est très triste», se lamente un proche d’une tante de Dany Marcel, la mère de Sabrina. Celle-ci s’est établie en France en 1972 où elle a épousé un Français. Sa fille, Sabrina Parisi, était bel et bien destinée à un brillant avenir. Mais hélas, la vie lui aura réservé un bien mauvais sort.