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Les promotions de la discorde

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Haniff Peerun : «Les enseignants de langues orientales sont victimes d’une grande discrimination»

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Ashik Junglee : «Je pense tout simplement que le conflit n’a pas sa raison d’être»

Des enseignants de langues orientales estiment être victimes de discrimination en ce qui concerne l’exercice de promotion pour le poste de Deputy Head Teacher. Une plainte a même été déposée auprès de l’Equal Opportunities Commission. Haniff Peerun, président de la Government Urdu Teachers Union, et Ashik Junglee de la General Teachers Purposes Union, s’expriment sur le sujet.

Des enseignants de langues orientales au primaire estiment être victimes de discrimination. Qu’en est-il exactement ?

Haniff Peerun : Au primaire, actuellement, les enseignants de langues orientales sont victimes d’une grande discrimination. C’est l’exercice de promotion pour le poste de Deputy Head Teacher qui pose problème. Les profs de langues orientales estiment que certains enseignants plus jeunes, qui ont un temps d’expérience inférieur à eux, et qui officient dans la filière normale, sont favorisés à leurs dépens dans cet exercice alors qu’ils travaillent selon les mêmes conditions.

Ashik Junglee : Je ne comprends pas la raison de ce conflit. Car une langue orientale est proposée comme une matière optionnelle. Ce n’est donc absolument pas comparable à un sujet comme les maths, l’anglais ou encore le français. Donc, je ne vois pas pourquoi il faut crier à l’injustice.

Que pensez-vous de la plainte déposée à l’Equal Opportunities Commission ?

Haniff Peerun : À travers cette plainte, les enseignants de langues orientales veulent que justice leur soit rendue et que les torts à leur égard soient réparés. Ils estiment que ce n’est pas juste que d’autres soient favorisés à leurs dépens, alors qu’ils font tous le même travail.

Ashik Junglee : Ces profs de langues orientales contestent le fait qu’ils n’ont pas été promus au rang de Deputy Head Teacher, alors que les General Purposes Teachers l’ont été. Je pense qu’un enseignant de la filière normale le mérite davantage étant donné qu’il ne s’occupe pas uniquement d’enseigner une langue mais doit aussi s’assurer de toute l’éducation de l’élève.

Comment arriver à un consensus sur le sujet ?

Haniff Peerun : J’ai déjà approché le ministère de l’Éducation pour parler de cette injustice qui est à la base de bien des frustrations au sein du corps enseignant. Je suis satisfait de la session de travail que j’ai eue avec l’Equal Opportunities Commission. Nous attendons maintenant que la justice fasse son travail.

Ashik Junglee : Je pense tout simplement que le conflit n’a pas sa raison d’être.

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