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Le pour et le contre

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Lisie Ribot : «Qu’on enlève carrément ces examens qui ne sont pas utiles»

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Haniff Peerun : «Je pense que c’est un très bon projet et que les objectifs sont très intéressants»

Alors que les premiers résultats des examens nationaux de Form III sont tombés et permettent d’évaluer les forces et les faiblesses des élèves, les membres de la Commission de l’éducation du Mouvement militant mauricien (MMM) s’interrogent sur le fondement de ce projet. La députée Lysie Ribot du MMM et Haniff Peerun, de la Government Urdu Teachers Union, s’expriment sur le sujet.

En introduisant le National Form III Assessment, le ministre Bunwaree a souligné que ce programme est un moyen d’aider chaque élève à progresser et à mieux choisir ses matières principales, arrivé en Form IV. Qu’en pensez-vous ?

Lisie Ribot : Le Form III National Assessment n’est ni plus ni moins qu’un stress supplémentaire sur le dos des enfants, mais aussi des parents. Le ministre de l’Éducation a fait savoir que ce programme est un moyen d’aider les élèves à progresser. Nous, nous trouvons que ces examens ne viennent en rien changer ce qui était déjà en place. Chaque établissement a un système interne qui permet de juger la performance de ses élèves.

Haniff Peerun : Je pense que c’est un très bon projet et que les objectifs sont très intéressants. Il s’agit donc d’évaluer la performance des élèves et de les aider à faire un choix de carrière. Je trouve, cependant, qu’il faudrait uniformiser les programmes scolaires de tous les collèges, afin que tous les élèves étudient les mêmes matières.

Selon un rapport, cet exercice a permis de déterminer les forces et les faiblesses des élèves. Quel est votre avis sur le sujet ?

Lisie Ribot : Les institutions ont tous des programmes appropriés pour évaluer les forces et les faiblesses de leurs étudiants. On ne comprend, donc pas le bien-fondé d’un tel examen. Le ministre n’a pu jusqu’ici donner des arguments convaincants pour expliquer le pourquoi d’un tel projet.

Haniff Peerun : En effet, le rapport a permis de constater beaucoup de faiblesses, notamment que les matières scientifiques ne sont pas très populaires auprès des élèves. Même lorsqu’il y a des demandes de candidatures pour des postes d’infirmiers, par exemple, il y a un grand manque de postulants. Maintenant, il faut envisager un plan d’action afin de renverser cette tendance.

Comment arriver à un consensus sur ce sujet qui divise ?

Lisie Ribot : Qu’on enlève carrément ces examens. Ces épreuves ne sont tout bonnement pas utiles.

Haniff Peerun : L’évaluation en Form III est une très bonne chose. Ce qu’il faudrait toutefois, c’est proposer un programme de «career orientation» dès les premières classes. Ainsi, les élèves pourront se familiariser et s’intéresser, dès le départ, à toutes les matières.

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