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Du côté des anti-Facebook

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Yograz Alluck et Prabah Bundhoo n’ont pas besoin, disent-ils, d’«amis virtuels».

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Munawar Andoo et Diana Ramsurrun expliquent pourquoi ils ne sont pas sur le très célèbre site social.

Vous connaissez sans doute, ce célèbre réseau social qui vise à établir des liens entre internautes, voire à construire des amitiés. Mais ce n’est un secret pour personne, le site est aussi largement et souvent critiqué pour son manque de respect de la vie privée. Rencontre avec quelques jeunes qui disent ne pas faire partie de la génération des Facebookers.

On les considère comme une espèce rare. Comme les outsiders d’une population de plus de 70 millions d’êtres humains à travers le monde. Ils se disent étrangers aux pokes, likes et autres procédés comme mettre des comments sur une photo, rejoindre un groupe, écrire un status ou encore écrire sur le «mur» d’un ami. On les appelle les anti-Facebook et contrairement à beaucoup de jeunes de leur âge, ils revendiquent le fait de ne pas faire partie de la génération des facebookers. Alors que le monde observera, mardi prochain, la Journée internationale sans Facebook, nous avons rencontré quelques jeunes qui se tiennent très loin du très célèbre réseau social.

«Je n’ai jamais eu de profil sur ce site et cela ne m’intéresse absolument pas d’en avoir», lâche Diana Ramsurrun. Pour la jeune femme, c’est le côté «show off» du site qu’elle n’aime pas : «Je n’aime pas le fait d’exposer sa vie comme ça sur Internet.» Même s’il existe de nombreux paramètres de sécurité qui permettent à un facebooker de verrouiller son profil, Diana estime qu’elle a entendu beaucoup trop de choses autour du site : «Il y a eu beaucoup de dérapages où le site a été mal utilisé. Donc, je préfère rester loin de tout cela et je me porte très bien.» Diana ne se sent pas pour autant en déphasage avec ses autres amis : «Je respecte ceux qui sont sur le site mais moi je ne ressens absolument pas le besoin de m’afficher sur ce genre de plateforme.»

Munawar Andoo, 22 ans, fait aussi partie de ceux qui n’ont pas de profil Facebook : «J’ai déjà eu un compte mais au bout d’une année, j’ai ressenti le besoin de le fermer.» Voilà trois ans, dit-il, qu’il se tient loin de la planète Facebook : «Je n’aimais pas la façon dont certaines personnes étalaient leur vie privée sur le site. Je trouvais même certaines photos malsaines et des commentaires déplacés. Je peux comprendre que c’est à la mode, tout comme j’ai beaucoup d’amis qui ont un profil et qui arrivent très bien à le gérer, et je respecte cela, mais pour ma part, je considère que je n’ai nullement besoin de ce réseau pour m’épanouir.»

Pour Munawar, Facebook est en train de «tuer les relations humaines» : «Je ne comprends pas ce besoin d’entretenir une relation virtuelle. Je suis pour le contact et les échanges humains.» Prabah Bhundhoo, une autre étudiante, partage le même avis : «Je ne suis pas sur Facebook et j’ai quand même beaucoup d’amis.» Connaissant beaucoup de personnes de son entourage qui en sont accros et qui en parlent comme d’un «must», Prabah souligne toutefois n’avoir jamais ressenti le besoin de faire partie de cette communauté aussi populaire qu’elle soit : «Beaucoup ont créé un profil uniquement pour faire comme leurs amis.

Pour la plupart, selon moi, être sur Facebook est une question de se faire voir et cela ne m’intéresse pas.» Un de ses amis, Yograz Alluck, comprend parfaitement ce qu’elle veut dire : «J’avais ouvert un compte et j’y allais très souvent pour voir si j’avais eu des commentaires ou des demandes d’amis. Je voulais savoir ce que les autres pensaient de mes photos et de mon profil en général, mais je me suis très vite lassé, car cela ne m’apportait rien de concret. Depuis, j’ai pris mes distances.» Et, dit-il, ça ne lui manque absolument pas !

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