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Zones d’ombre autour d’une fausse couche fatale

La victime laisse derrière elle une famille déchirée.

Cet homme de 41 ans est complètement anéanti après le décès de son épouse peu après qu’elle eut accouché d’un fœtus mort.

Marie Faviola Jeanne a suivi son bébé dans l’au-delà. La jeune femme de 39 ans, mère de trois enfants, a rendu l’âme à l’hôpital de Flacq, le mardi 21 février. Elle y avait été admise vers 5h30 ce jour-là, souffrant d’une hémorragie aux parties intimes, et en est décédée quelques heures plus tard, soit vers 13h30. Selon le rapport d’autopsie, Marie Faviola Jeanne a succombé suite à une «post partum haemorrhage following retention of placenta». Ce qui laissait penser qu’elle était enceinte.

L’affaire a alors été référée à la police qui a, lors d’une descente chez la victime à la cité EDC de Caroline, découvert un fœtus d’environ cinq mois dans un sac dans la salle de bains. La jeune femme aurait accouché du bébé peu avant qu’elle ne soit transportée à l’hôpital et, selon le médecin légiste, celui-ci a rendu l’âme suite à un oedème pulmonaire.

Par la suite, Patrick Jeanne, l’époux de la victime, a été longuement interrogé au poste avant d’être autorisé à rentrer chez lui. L’homme est très marqué par ces terribles événements qui ont bouleversé sa vie. «Mon épouse ne méritait pas de mourir de cette façon. Maintenant, je vais devoir jouer le rôle de père et de mère en même temps, ce n’est pas évident», confie-t-il. Cet homme de 41 ans, chauffeur au ministère des Collectivités locales, croyait que son épouse allait s’en tirer : «Elle avait repris connaissance. Je pensais qu’elle allait reprendre des forces. Mais elle est décédée car elle avait perdu trop de sang. C’était horrible lorsque je l’ai découverte dans la salle de bains.»

En se réveillant vers 3h15 en ce mardi 21 février, Patrick constate que sa femme n’est pas à ses côtés. Il pense alors qu’elle est allée aux toilettes. Comme il n’a plus sommeil, il allume la télévision pour tuer le temps. Peu après, ne la voyant pas revenir, il décide d’aller voir ce qui la retient : «J’ai eu le choc de ma vie. Elle gisait sans connaissance dans une mare de sang. J’ai couru chercher de l’aide auprès de ma mère qui habite dans la même maison. J’ai ensuite porté Faviola jusqu’au lit avant de la recouvrir d’une couverture. Mais elle n’arrêtait pas de saigner. Je l’ai alors emmenée à l’hôpital. Ma tante et mon fils aîné m’ont accompagné.»

Ce père de trois enfants – Stéphane, 21 ans, Pascal, 18 ans, et Noémie, 4 ans – précise que personne ne savait, à ce moment-là, que Faviola avait déjà mis au monde le bébé qu’elle attendait. Ce n’est qu’après, en nettoyant la salle de bains, qu’un proche a retrouvé le fœtus – un petit garçon – dans un panier derrière la porte.

Une fois à l’hôpital, Faviola est examinée par un généraliste avant d’être vue par un gynécologue. «Je salue les médecins. Ils ont fait de leur mieux pour la sauver. Hélas, elle avait perdu trop de sang. Un membre du personnel m’a téléphoné en début d’après-midi pour me demander de venir à l’hôpital car le médecin devait me parler. Sur place, ce dernier m’a annoncé la terrible nouvelle. Ce n’est qu’après l’autopsie que j’ai su qu’elle avait eu cette hémorragie après avoir fait une fausse couche», souligne Patrick.

Terrible nouvelle

Que pense-t-il de la thèse d’avortement avancée par certains après le drame ? L’homme, qui était marié avec Fabiola depuis 23 ans, ne semble pas croire que son épouse ait pu commettre un tel acte. Selon lui, son épouse et lui attendaient le bébé avec impatience. «Ma femme m’a annoncé la bonne nouvelle il y a trois mois. Au début, elle ne savait pas qu’elle était enceinte. Elle était assez ronde, donc cela ne se voyait pas. Elle avait une bonne grossesse comme cela avait été le cas pour notre fille. Elle devait bientôt se rendre au dispensaire pour un suivi médical. Finalman, li tousel cone ki fine arrive.»

La priorité de Patrick maintenant est d’assurer l’avenir de ses enfants : «Je n’ai pas de problème avec l’aîné car il travaille. Le cadet, lui, est en Form 5 et va participer aux examens du School Certificate dans quelques mois. La benjamine, qui va avoir 5 ans, est en maternelle. Nous sommes tous très affectés. Faviola était très populaire et apportait son aide à qui faisait appel à ses services.» Les funérailles de Faviola ont eu lieu le mercredi 22 février. Une enquête policière est en cours pour faire la lumière sur cette affaire.

Arrêtés pour agression d’un policier

Deux habitants de La Tour Koenig sont actuellement en détention. Une charge provisoire d’assaulting police pèse sur eux. L’agression a eu lieu dans la nuit du mardi 21 février. Vers 1h30 ce jour-là, un trainee police constable, qui est affecté au poste de police de cette localité, était en patrouille au Swastika Kalyan Mandir, à Pointe-aux-Sables, lorsque deux inconnus ont fait appel à son aide. Ces derniers voulaient que le policier les dépose à Belle-Étoile. Les deux hommes se sont mis en colère lorsque le jeune policier a refusé d’accéder à leur requête. Ils l’ont insulté et agressé. Les deux suspects ont été arrêtés peu après avec la venue de renfort.

Ils consomment du «daturah » à Grand-Bassin

Quatre jeunes se sont retrouvés à l’hôpital Nehru à Rose-Belle, le dimanche 19 février, après avoir consommé, selon la police, une substance nocive connue sous le nom de daturah. Une enquête a été ouverte à ce sujet. C’est un state medical officer, qui était en poste à Grand-Bassin, qui a référé l’affaire à la police. Deux des quatre jeunes sont âgés de 15 ans et les deux autres ont, eux, 16 et 18 ans.

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