C’est une affaire qui fait beaucoup jaser dans le village de Bambous. Un habitant de cette localité a été arrêté parce qu’il est soupçonné d’avoir eu des relations sexuelles avec une chienne. Si certains dans son voisinage le décrivent comme un «pervers», sa mère défend bec et ongles celui qu’elle qualifie de «très respectable».
Une histoire qui fait rigoler certains mais qui révolte d’autres. Quoi qu’il en soit, personne à Bambous ne reste indifférent à cette affaire de zoophilie alléguée. Un habitant de la région, âgé de 57 ans, a été arrêté parce qu’il aurait eu des relations sexuelles avec… la chienne de sa belle-sœur qui habite non loin de chez lui.
Le suspect nie en bloc les allégations qui pèsent sur lui. Dans une déclaration à la police, il affirme avoir seulement frappé la chienne à coup de gourdin après l’avoir surprise sous son lit. L’animal en question nuirait, selon lui, à sa tranquillité. Le département vétérinaire de l’État n’a effectivement décelé aucune trace d’agression sexuelle sur l’animal mais il attend les résultats des analyses approfondies des prélèvements envoyés au Forensic Scientific Laboratory (FSL) pour se prononcer.
La mère de l’accusé ne croit pas un instant que son fils ait pu commettre ces atrocités, qui plus est sur un animal. «Mon fils n’a pas eu de relations sexuelles avec cette chienne. C’est une histoire forgée de toutes pièces dans le but de nuire à sa réputation. L’animal en question appartient à la sœur de la concubine de mon fils. Et les deux ne sont pas en bons termes. La belle-sœur avait pour habitude de se servir du congélateur de mon fils pour ranger ses aliments. Mais, il y a peu, il a décidé de mettre fin à cette pratique. Depuis, elle ne fait que colporter des ragots sur mon enfant.» Cette dame de 73 ans est persuadée que la vérité finira par éclater. «L’honneur de mon fils ne se vend pas au marché. Une fois que la vérité éclatera, nous allons poursuivre les coupables pour atteinte à sa réputation.»
«Un pervers»
Père de deux fils, l’accusé ne serait, toutefois, pas apprécié de son voisinage qui le décrit comme un «pervers». «Il a un penchant pour la bouteille. Et quand il est ivre, il dort presque à poil, avec la porte grande ouverte. De plus, il a un langage très vulgaire quand il est sous l’influence de l’alcool. On se plaint à chaque fois auprès de sa concubine qui est la sœur de ma femme. Mais cela lui est complètement égal», affirme le beau-frère du suspect.
Même son de cloche du côté d’une voisine. «Je n’en peux plus. Cette affaire avec le chien est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Je vais devoir mettre un mur entre ma maison et celle de cet homme pour protéger mes enfants. C’est moi qui ai entendu hurler l’animal de douleur. Quand j’ai frappé à la porte, mon voisin n’a pas ouvert tout de suite. Quand il l’a fait, j’ai vu la chienne qui saignait abondamment et qui arrivait à peine à marcher», explique-t-elle.
Face à ses accusations, la mère du suspect, elle, persiste et signe. Son fils n’a rien fait et n’est pas celui que son voisinage décrit. Les enquêteurs, pour leur part, attendent le rapport du FSL pour tirer cette affaire au clair. Pour l’heure, le suspect est toujours maintenu en cellule policière. Quoi qu’il en soit, les habitants de Bambous n’oublieront pas de sitôt cette sinistre histoire qui fait jaser tout le village.