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Farhan Bhugel, 24 ans, meurt plus de deux mois après son accident - Ses proches : «Il devait se fiancer après les célébrations de la fête Eid...»

Il a fait le va-et-vient entre son domicile, l'hôpital et la clinique, mais son état de santé n'a cessé de se détériorer. Le dimanche 23 juin, Farhan Bhugel, 24 ans, a poussé son dernier soupir à l'hôpital SSRN, à Pamplemousses, soit un peu plus de deux mois après avoir été victime d'un accident de la route. «Nous nous apprêtions à sortir pour aller lui rendre visite mais avons reçu un appel du médecin juste avant de prendre l'autobus. Il nous a annoncé la mauvaise nouvelle», relate tristement l'un de ses proches. Une autopsie a attribué son décès à une septicémie.

L’entourage de cet habitant d’Upper Vale est anéanti. C’est avec beaucoup de peine qu’il revient sur les circonstances de son accident, survenu le 11 avril. Un proche raconte : «Ce matin-là, nous nous étions rendus à la mosquée ensemble. Juste après, il nous a dit qu’il devait sortir pour aller s’acheter un autre casque de moto car celui qu’il avait déjà était trop grand. Li ti sipoze pas dan bann ti sime pou al magazin-la parski li ena zis learner.» Au bout de quelques minutes, poursuit notre interlocuteur, «la police nous a contactés pour nous informer de son accident». Le jeune homme, qui circulait à moto, avait été fauché par une voiture sur la route principale de Morcellement St-André. Grièvement blessé, il a été emmené à l’hôpital SSRN par des volontaires.

 

Après y avoir reçu les premiers soins, Farhan Bhugel a été transféré au département des soins intensifs de l’hôpital Jeetoo. Il y a passé plus d’un mois avant d’être à nouveau transféré à l’hôpital SSRN. Au bout de neuf jours, il a enfin été autorisé à rentrer chez lui. Sa mère Nazimah relate : «Nou ti pe trouve ki li ti pa ankor retabli me nou ti pe panse ki li pou pli korek si li retourn dan so lakaz.» Les jours suivants, cependant, ses proches se sont aperçus que son état de santé ne cessait de se dégrader. Il a passé une semaine dans une clinique privée, puis recevait régulièrement la visite d’un médecin une fois rentré chez lui. «Noun trouv li dan bez. So lekor ti fre. Li pa ti pe mem anvi bwar so lasoup», poursuit Nazimah. Le 21 juin, il a à nouveau dû être hospitalisé avant de rendre l’âme deux jours plus tard.

 

L’entourage de Farhan Bhugel raconte que le jeune homme, qui cumulait des petits boulots, était «bien korek, enn bon garson. Li ti enn zanfan lakaz. Li ti zis kontan fer letour lor so motosiklet ek zwe lor so portab. Il devait se fiancer après les célébrations de la fête Eid». Il espérait aussi terminer la construction de sa maison. «Li ti pe fer tou so bann travay, li ti pe krepi so lakaz limem. Malerezman li pann resi fini», lâchent ses proches, bouleversés.

 

Suite à son décès, une accusation provisoire d’homicide involontaire a été logée contre le conducteur de la voiture impliquée. Il s’agit d’un habitant de Roche-Bois âgé de 27 ans. Une enquête est en cours afin de faire la lumière sur les circonstances de cette tragédie.