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Trois membres d'une famille séquestrés par un gang de voleurs à Belle-Vue-Maurel : le cerveau également accusé d'extorsion à hauteur de Rs 1 million

Trois des quatre suspects sont déjà passés aux aveux et restent en détention policière.

Ils ont vécu un vrai calvaire entre les mains d’un gang de malfaiteurs. Ce vendredi 28 juin, trois membres d’une même famille – une femme de 51 ans et ses deux frères –, domiciliés à Belle-Vue-Maurel, ont porté plainte au poste de police de leur localité après qu’ils ont vécu un moment traumatisant. Ils ont raconté aux enquêteurs que dans la matinée, deux femmes s’étaient présentées devant leur porte. Elles leur auraient demandé la permission d’entrer pour boire un verre d’eau, utiliser leurs toilettes et emprunter leur cellulaire pour passer un coup de fil, prétextant être tombées en panne. Néanmoins, la quadragénaire leur aurait refusé l’accès parce qu’elles avaient l’air louches. 

Au bout de quelques minutes, les membres de cette famille ont été alertés par un bruit provenant de la porte de derrière. Ces deux femmes, qui étaient, cette fois, accompagnées de deux hommes, auraient brisé un carreau de vitre avant de faire irruption dans la maison. Le petit groupe les aurait tous immobilisés et ligotés avec une corde en nylon. Puis, ces malfaiteurs auraient fouillé la maison et fait main basse sur leurs bijoux, leurs cellulaires et leurs cartes bancaires. Ils les auraient forcés à leur remettre leurs mots de passe en les menaçant avec une arme tranchante. Avant de quitter les lieux, l’une des deux femmes aurait même simulé des actes sexuels avec eux pendant que ses complices prenaient des clichés et faisaient des vidéos. Ils les auraient menacés de les partager sur les réseaux sociaux s’ils les dénonçaient à la police. Ils auraient enfin pris la fuite en emportant avec eux le DVR où on les voit commettre leur forfait.

 

Au bout de deux jours seulement, l’équipe du Detective Inspector Mohes a appréhendé une première suspecte dans la région de Plaisance, Rose-Hill. Il s’agit de Stacy Amanda Songor, une habitante de la localité âgée de 28 ans. Elle n’a pas tardé à passer aux aveux et à balancer le nom de ses trois complices. Elle a reconnu avoir fait des photos et vidéos des membres de cette famille «pou fer santaz ar zot pou zot pa raport sa lapolis». Deux de ses complices, appréhendés le même jour, ont également avoué leur participation au délit. Il s’agit d’Azagen Samooghum Pyneandee, 25 ans, et de Ludialiam Zaina, 36 ans. Le quatrième suspect soupçonné d’avoir participé à ce vol est Farhaan Rahoonauth, 25 ans. Questionné sur ce vol, il a fait valoir son droit au silence mais a tout de même été placé en détention.

 

L’un des plaignants, qui est âgé de 58 ans, n’a eu d’autre choix que de reconnaître que ce n’est pas la première fois qu’il a affaire au suspect Azagen Pyneandee. En effet, cela ferait plus d’un an que le jeune homme lui ferait du chantage pour qu’il lui remette de l’argent. C’est en 2022 qu’ils auraient fait connaissance, puis en février 2023, le quinquagénaire aurait accompagné le jeune homme à une fête anniversaire à Rose-Hill, où il lui aurait présenté une prostituée. Le même soir, Azagen Pyneandee les aurait conduits dans une guest house et les aurait récupérés un peu plus tard. Après avoir payé la jeune femme pour ses services, le quinquagénaire serait rentré chez lui. C’était sans compter que quelques mois plus tard, Azagen Pyneandee le ferait chanter. Il lui aurait demandé de lui remettre la somme de Rs 400 000 pour qu’il ne le dénonce pas à la police, en insistant sur le fait que la prostituée était mineure. Le suspect se serait ensuite rendu sur le lieu de travail de sa soeur pour lui relater les faits, ne leur laissant d’autre choix que de céder à son chantage au bout de quelques jours.

 

Cette famille n’était, cependant, pas au bout de ses peines puisque les mois suivants, elle a à nouveau été victime de chantage. Ainsi, elle a remis au maître-chanteur la somme de Rs 500 000 à la fin du mois d’août, puis Rs 100 000 supplémentaires au mois d’octobre. Questionné sur ces cas d’extorsion, Azagen Pyneandee a reconnu les faits et avancé qu’il avait déjà dépensé l’argent en faisant la fête.