• Séquestration, tentative d’assassinat et menaces : une jeune policière porte plainte contre son petit ami
  • Candidats.es indépendants.es : une élection, une aventure, des émotions…
  • Quand le raz-de-marée politique livre ses enseignements
  • Patrick Belcourt, qui a brillé au n° 19 : «En Avant Moris a pris une place sur l’échiquier politique et cela s’est traduit dans les votes...»
  • Opposition extraparlementaire : un contrepoids important et nécessaire
  • L’Alliance Lepep, le MSM et Pravind Jugnauth : l’équipe sortante face à son avenir
  • Première participation à une élection générale, première victoire : la fierté des familles des élus
  • Quand le n°5 (Pamplemousses-Triolet) célèbre le retour gagnant de Navin Ramgoolam
  • Gavin Glover futur Attorney General - Son frère Brian : «Notre papa, sir Victor, aurait sans doute été le plus fier d’entre nous»
  • Commissaire de police : exit Dip, enter Sooroojebally

Patrick Belcourt, qui a brillé au n° 19 : «En Avant Moris a pris une place sur l’échiquier politique et cela s’est traduit dans les votes...»

Il se dit honoré d’être classé derrière les trois premiers dans la circonscription no 19 (Stanley–Rose-Hill), devançant même des députés qui étaient au pouvoir ces dix dernières années. Il nous parle de l’avenir d’En Avant Moris. 

Quel est votre regard sur l’issue des législatives de 2024 ?

 

Les urnes ont parlé et il faut bien respecter cela. C’est clair et net. On ne peut pas être plus clair sur ce que le peuple a voulu. Le message qu'il a voulu envoyer, c’est de faire partir le régime qui était en place. Maintenant, il y a une grosse responsabilité sur la tête de la nouvelle équipe gagnante parce qu’il y a une grande attente de la part de la population. Là, quand je dis ça, je pense, à chaud, qu’il est important d’emmener la réforme électorale, de revoir le financement des partis politiques et enfin, d'appliquer le Freedom of Information Act. Là, à chaud, c’est ce qui me vient à l’esprit. Il faut laisser travailler cette nouvelle équipe en souhaitant qu’elle respecte sa parole. Je souhaite à l’équipe gagnante qu’elle assure. Le peuple est traumatisé. Il a aussi fallu compter avec les scandales, dont les plus marquants sont le planting, mais aussi le tapping. Ce qui a rajouté un clou au cercueil du gouvernement sortant, c’était le blocage des réseaux sociaux. Le peuple s’est alors rendu compte que le gouvernement sortant n’avait pas de limite et qu’il était prêt à tout.

 

Vous êtes classé en cinquième position au n° 19, juste après Fazila Jeewa-Daureeawoo. Comment vivez-vous cela ?

 

En Avant Moris reprend son indépendance. C’est-à-dire que nous sortons de l’alliance Linion Reform pour pouvoir mieux nous concentrer sur nos valeurs, pour pouvoir construire le parti et pour accueillir de nouvelles têtes. On va faire une analyse de l’alliance et de notre performance. Le côté positif, c’est qu’on a ressenti, à travers l’accueil qu’on a reçu et à travers les critiques, qu’En Avant Moris a pris une place sur l’échiquier politique. Cela s’est traduit dans les votes. J’ai fait le double en termes de vote par rapport à ma dernière participation. J’ai devancé quand même deux personnes qui ont représenté la majorité pendant dix ans, dont un vice-Premier ministre.

 

Et qu’en est-il de la performance des partis extraparlementaires ? Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné ?

 

C’est un peu trop tôt pour tirer des conclusions. Il faudrait qu’on s’asseye et qu’on analyse les choses à tête reposée.