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Aspirants médecins : l’examen qui dérange

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Lormus Bundhoo «Il faut attendre
un avis légal sur le sujet pour décider de la marche à suivre»

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Zouberr Joomaye «Il n’y a pas de raison pour que ces jeunes ne soient pas enregistrés comme médecins»

Au total, 160 jeunes qui ont terminé leurs études de médecine en 2011 et qui viennent de compléter leur internat s’élèvent contre le nouvel examen qui permettrait de les faire reconnaître en tant que médecins. Lormus Bundhoo, ministre de la Santé, et le Dr Zouberr Joomaye s’expriment sur le sujet.

Selon un nouveau règlement, les aspirants médecins doivent se soumettre à un examen supplémentaire après leurs deux années d’internat. Votre réaction ?

Lormus Bundhoo : J’ai déjà eu l’occasion d’expliquer le pourquoi de cette mesure. Cet examen est important car il permettra de déterminer l’éligibilité d’un aspirant médecin à exercer.

Zouberr Joomaye : Je me suis intéressé à ce débat en tant que médecin et non comme politicien car j’estime qu’il y a une injustice concernant ce nouveau règlement. Une mesure ne peut être appliquée de façon rétroactive. Les 160 jeunes concernés avaient déjà terminé leur formation quand le nouveau règlement est entré en vigueur, mais ils ont respecté tous les critères du Conseil des médecins. Il n’y a donc pas de raison pour que ces jeunes ne soient pas enregistrés comme médecins.

Ils sont 160 aspirants médecins à contester la nouvelle mesure. Ils pensent même descendre dans la rue. Qu’en pensez-vous ?

Lormus Bundhoo : Je les ai rencontrés et on a parlé. Maintenant, il faut attendre un avis légal sur le sujet pour décider de la marche à suivre.

Zouberr Joomaye : Je suis en faveur de la tenue d’un nouvel examen pour évaluer les compétences des médecins. Mais il faut reconnaître que les 160 jeunes qui contestent le nouveau règlement sont victimes d’injustice. J’espère que les autorités ne vont pas faire la sourde oreille suite à leur appel. Je pense qu’il y a une ambiguïté au niveau du ministère de la Santé car ces aspirants médecins ont travaillé pendant deux ans dans des hôpitaux publics où ils ont reçu des patients. Maintenant, on ne peut pas venir leur dire qu’ils n’ont pas le niveau requis.

Comment arriver à un consensus sur le sujet ?

Lormus Bundhoo : Les aspirants médecins ont été informés qu’une décision sera prise après consultations avec le State

Law Office.

Zouberr Joomaye : Je suis confiant que les autorités vont reconnaître que ces jeunes sont tout à fait aptes à travailler.

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