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Leur histoire

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Prestation de serment le jeudi 7 juillet 2005. Navin Ramgoolam choisit délibérément de ne pas serrer la main du président de la République. C’était pendant la période de «leve pake ale». Aujourd’hui, les Jugnauth n’ont aucun problème à fréquenter les Ramgoolam.

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Une légende vivante qui a révolutionné le pays.

Il y a un mois, il n’était question que d’une éventuelle alliance PTr-MMM. Pourtant, cette semaine, Navin Ramgoolam a dissous l’Assemblée et présenté sa nouvelle équipe composée de son parti, le PTr (35 tickets), du PMSD (7 tickets) de Xavier-Luc Duval et du MSM (18 tickets) de Pravind Jugnauth. Le MMM de Paul Bérenger n’en fait pas partie. Déjà, la semaine dernière, le leader des Mauves avait annoncé, brusquement, la fin des négociations avec les Rouges lors d’une conférence de presse. Pour en arriver là, il a fallu que le MMM ait eu la certitude qu’une alliance bleu-blanc-rouge était en voie d’être conclue. Ce qui est arrivé. Navin Ramgoolam a doublé un Paul Bérenger qui n’est pourtant pas né de la dernière pluie. Quitte peut-être à sacrifier son ministre des Finances, Rama Sithanen, la bête noire de Pravind Jugnauth. En attendant les législatives prévues pour le 5 mai, zoom sur ces leaders en campagne.

Ramgoolam, Le renard

Il est né dans la politique. Son père, médecin, qui a pris la tête du PTr, arrache l’Indépendance à l’Empire britannique sur lequel les colonisateurs s’enorgueillissent que le soleil ne se couche jamais. Certains historiens mauriciens, tels que Jocelyn Chan Low, estiment que tôt ou tard Maurice accédera à sa souveraineté. Ils oublient que le PMSD, dirigé par Gaëtan Duval, met au même moment le feu à la poudre communale. Aux élections-référendum, ce dernier obtient 44 % des suffrages pour l’association avec la métropole.

Les dirigeants indépendantistes doivent vite prendre les devants. Sir Razack Mohamed exige des quotas pour les musulmans. Il met la pression sur Seewoosagur Ramgoolam qui résiste. Il ne veut pas balkaniser Maurice à l’aube de sa libération. Seewoosagur Ramgoolam fera deux concessions majeures : aux Britanniques, il cédera Diego et à sir Razack Mohamed, sans qui l’Indépendance est dangereusement compromise, le Best Loser System.

Navin Ramgoolam sait tout cela. Il sait comment son père, éreinté mais obstiné, va jusqu’au bout mener les négociations. En 1967, Maurice obtient l’Indépendance. Le Premier ministre sortant part pour la Grande-Bretagne pour des études de médecine, comme son père. Il veut aussi faire le droit. Mais c’est cher. Il le fera donc au début des années 2000 quand il perd les élections face au MSM-MMM. Au grand dam de ses collaborateurs car il risque de perdre son siège. Dans les années 80, Paul Bérenger, leader de l’opposition, le repère déjà. A plusieurs reprises, l’ex-chef du gouvernement va dire qu’il n’a pas voulu faire de la politique. Les circonstances en décident autrement

C’est à Londres que les premières tractations entre le MMM et le PTr ont lieu. Paul Bérenger fait le déplacement. Navin Ramgoolam, le pudique, – il fête dans l’intimité son 31e anniversaire de mariage avec son épouse Veena – discute d’un éventuel accord électoral avec le leader du MMM sans concessions. C’est ce dernier qui est demandeur. Pas de finasserie donc. L’alliance PTr-MMM est scellée. Les législatives ont lieu le 20 décembre 1995.

Humeur massacrante

Lors de l’assermentation du PM à la State House, seuls Paul Bérenger et Jayen Cuttaree sont invités. Le chef des Mauves est d’humeur massacrante. Il sait qu’il a été piégé. Un dirigeant du MMM demande : «Que leur avons-nous fait ?» Déjà le ver est dans le fruit. Moins de deux ans après, le 20 mars 1997, Navin Ramgoolam botte Paul Bérenger hors du pouvoir du fait que son adjoint «veut démontrer qu’il est davantage apte à diriger le pays en l’absence du PM». Paul Bérenger a en quelque sorte cherché cette révocation étant donné l’affront subi à la State House.

C’est un mandat catastrophique pour Navin Ramgoolam. Un an après les élections, il déclasse son ministre des Finances, Rundeersing Bheenick, après le fameux trou financier fictif découvert par le grand argentier. Rama Sithanen, son prédécesseur alors au MSM, s’arrache les cheveux car il sait qu’il n’y a pas d’indélicatesse dans les caisses de l’Etat. Le député travailliste, Kishore Deerpalsing, qui guigne une place de ministre, attaque Rundeersing Bheenick dans l’affaire Amcol. Le frondeur obtient le poste de ministre de la Santé.

Auparavant, en 1991, Paul Bérenger s’attache à sir Anerood Jugnauth (SAJ). Les élections générales ont lieu le 15 septembre de la même année. Dans le couple, l’eau s’infiltre rapidement dans le gaz. De plus, dans un hebdomadaire, le leader du MMM déclare que cette alliance «was not his doing». Une phrase insupportable pour SAJ qui le révoque le 18 mars 1993. Après l’accord Medpoint qui consacre le partage du pouvoir entre le MMM et le MSM, Paul Bérenger se tient tranquille en attendant d’être promu PM d’autant plus que SAJ le laisse faire.

Cette année, il a voulu de nouveau contracter une alliance avec les travaillistes qui, en 2005, ont remporté les élections. Mais sentant que l’ex-PM joue au plus fin avec lui, il rompt les négociations. Et cela profite au MSM et au PMSD.

Navin Ramgoolam est devenu un renard en politique et dans les combines. Qui l’eût cru ?

Pravind Jugnauth, L’ambitieux

Dans la famille Jugnauth, il y a le père, sir Anerood, l’actuel président de la République, figure incontournable dans le paysage politique, surnommé Rambo à l’époque et dont la réputation n’est plus à faire. Puis, il y a le fils, Pravind, leader du MSM qui fait partie de la toute nouvelle alliance bleu-blanc-rouge et brigue les suffrages aux prochaines législatives le 5 mai prochain avec 18 tickets. À une question de la presse, hier, par rapport au poste de Premier ministre, il devait faire la déclaration suivante : «Je ne suis pas assoiffé de ce poste.»

C’est que Pravind Jugnauth fait son petit bonhomme de chemin, n’en déplaise à ses détracteurs qui pensent qu’ «il n’a jamais eu l’étoffe d’un leader», ou encore que tout le sépare de son père. «Il est là où il est aujourd’hui tout simplement parce qu’il est le fils de sir Anerood Jugnauth. Il a tout eu sur un plateau d’argent», nous fait part un de ses adversaires. Toutefois, pour d’autres, qui le côtoient régulièrement, il a toute sa place dans la politique : «C’est un homme de conviction et qui a des visions.» Sa force, c’est son assurance, un trait de caractère qu’il détiendrait de sa mère et de son père, tous deux des fortes têtes. C’est donc difficile de parler du leader du MSM sans parler de ses parents.

«Quand je devais accoucher de Pravind, le médecin m’avait dit que j’aurais un cadeau de Noël», nous confiait lady Sarojini Jugnauth dans l’édition de 5-Plus dimanche paru le 29 octobre 2000 alors que son époux était Premier ministre du pays. C’est en effet le 25 décembre 1961, alors que le cyclone Beryl fait rage, que naît Pravind Jugnauth à Vacoas dans la maison de la mère de lady Sarojini.

«Un époux attentionné»

Enfance heureuse, Pravind Jugnauth ne manquera de rien. C’est sur les bancs du collège Royal de Curepipe qu’il forge son caractère. Avocat, il a accédé au barreau au Lincoln’s Inn à Londres et il a décroché son LLB (Hons) à l’université de Buckingham, en Angleterre. Il a également étudié à Aix-en-Provence, entre autres.

Jugé politiquement faible par certains, c’est en 1987 qu’il commence à occuper le terrain. Il intègre officiellement le MSM en 1990. En 1992, il épouse Kobita Ramdenee et il est aujourd’hui le père de trois filles : Sonika, Sonali, et Sara.

Dans une précédente déclaration, Kobita Jugnauth, nous décrivait son époux comme un homme entier :«Un époux très attentionné qui accorde une grande importance à la famille», des qualités, nous disait-elle, qui sont aussi importantes pour un politicien : «Il aime les gens; il aime les rencontrer, les écouter.» Marchant sur les pas de son père, Pravind Jugnauth, amateur de course à pied et de natation, a été conseillé à la municipalité de Vacoas-Phoenix d’octobre 1996 à septembre 2000.

Entre-temps, en octobre 1999, il est nommé leader adjoint du MSM et devient député de l’Assemblée nationale pour la circonscription n° 11 (Rose-Belle-Vieux-Grand-Port) en septembre 2000, sous la bannière de l’alliance MSM-MMM. C’est en avril 2003 qu’il devient leader du MSM. Du 30 septembre 2003 au 29 avril 2005, il est vice-Premier ministre et ministre des Finances et du Développement économique pendant le mandat du gouvernement MMM-MSM.

Son échec aux élections de 2005 a été pour lui un coup dur mais pour certains, c’était une chute… pour mieux revenir. La preuve, dit-on : sa victoire à la partielle à Moka-Quartier Militaire en 2008 Réalisera-t-il le même exploit aux prochaines élections ? La réponse : le 5 mai !

Xavier-Luc Duval, Le prince créole

Vie privée, vie publique… Pour Xavier-Luc Duval, le mélange n’est pas possible. L’homme est discret : «Il n’aime pas que des détails intimes paraissent dans les journaux», explique un de ses collaborateurs. Trop discret, selon ceux qui regrettent l’exubérant sir Gaëtan Duval (SGD), son père. Le ministre du Tourisme préfère, lui, jouer la carte de la sobriété. Un atout, selon ses proches collaborateurs, qu’apprécie Navin Ramgoolam. C’est sous le leadership de ce dernier que le fils de celui que l’on surnomme le King Creole se présentera aux prochaines législatives, prévues pour le 5 mai.

Avec les sept tickets alloués à son parti, le PMSD, Xavier-Luc Duval, 52 ans, fait partie, avec le PTr et le MSM, de la nouvelle Alliance de l’avenir : «Il n’a visiblement pas été très exigeant. Une preuve de son manque de crédibilité. Faire de la politique, ça se voit, n’était pas vraiment sa décision», souligne un de ses détracteurs. Il n’a pas tout à fait tort. Dans les années 90, c’est pour son père que le chef des Bleus – aujourd’hui marié à Jennifer et père de trois enfants – se lance dans la politique : «Il était un peu hésitant», confie un de ses proches.

Il a, alors, déjà une solide carrière de comptable – il est Fellow of the Institute of Chartered Accountants et a obtenu son BA (Hons) Economics de l’université de Leeds, en Angleterre. Il est membre fondateur du groupe Coopers & Lybrand Mauritius, puis partenaire et business consultant de DCDM, représentant d’Andersen Worldwide SC. C’est lors d’un congrès du parti à Curepipe que SGD lui laisse les rênes.

«Sa force, c’est son assurance»

Néanmoins, quelque temps plus tard, rien ne va plus entre le père et le fils qui se séparent et se disputent le nom et l’emblème – le coq – du parti. L’affaire va en cour. Au final, la justice donne raison à celui qui fut maire de Beau-Bassin-Rose-Hill. Après la mort de Gaëtan Duval, en 1996, Maurice Allet hérite du coq. Et l’actuel vice- Premier ministre crée alors son Parti mauricien Xavier Duval (PMXD), en 1998. Ce n’est qu’après plusieurs années que Maurice Allet et Xavier-Luc Duval, ministre du Tourisme en 1994 et ministre de l’Industrie en 1999, se réconcilient. C’était en 2009.

Aujourd’hui, de nombreux observateurs politiques sont d’avis que sa vraie renaissance en politique – voire carrément sa naissance – a eu lieu lorsque son parti a intégré l’Alliance sociale, victorieuse des législatives en 2005. Navin Ramgoolam nomme alors, le député de Belle-Rose-Quatre-Bornes (circonscription No 18) – élu en deuxième position – vice-Premier ministre et ministre du Tourisme. Le farouche défenseur de la peine de mort – initiateur de la suspension de celle-ci en 1995 – gagne alors en crédibilité…

«Il est très méticuleux et a beaucoup de rigueur. Il s’engage à fond et tient toutes ses promesses.» C’est ainsi que le décrit Lindsay Morvan, un fidèle collaborateur. Organisation du Festival International Kreol, soutien aux éleveurs de porcs, stratégie touristique réussie, embellissement du pays, coup de pouce à la communauté créole… Ses plus fervents admirateurs sont intarissables sur ses réalisations : «De plus, c’est un ministre qui est toujours à l’écoute», s’enthousiasme un de ses proches.

Mais pour un de ses adversaires, il ne faudrait pas oublier sa proximité avec l’Église chrétienne qui ternit son image depuis quelque temps : «Un ministre ne peut pas avoir des liens avec une organisation aussi controversée.» Un autre souligne son «cruel manque de charisme et d’ambition». Difficile, après tout, de faire l’unanimité quand on est homme politique. C’est, peut-être, pour cela qu’il cultive la discrétion, affirme un de ses proches. L’homme ne souhaite pas être king. Il se satisfait du titre de prince.

Bérenger, Le coriace

65 ans et 40 ans de politique ! Il a troqué son blouson noir contre sa veste grise, sa moustache noire contre une toute blanche, ses idéaux socialistes contre d’autres plus néo-libéraux. Il a vécu des hauts et des bas. Il a été lâché en cours de route par certains, il en a lâché d’autres. Il a connu le pouvoir et les traversées du désert.

Un autre aurait peut-être laissé tomber et pris une retraite bien méritée. Mais ce n’est pas à… l’agenda de ce père de trois enfants et grand-père de deux petits-enfants. Après que les tractations rouge-mauve ont capoté, il se présente comme le Premier ministre du MMM lors des élections du 5 mai.

De 1969 à 2010, le leader charismatique du parti mauve, né le 26 mars 1945, a parcouru du chemin. 1969, c’est l’année où Paul Raymond Bérenger fonde, à son retour à Maurice après des études de philosophie et de français au Pays de Galles, le Club des étudiants qui deviendra par la suite le Mouvement militant mauricien. Il a vécu, en spectateur, les grèves de 68 en France et il est animé d’une flamme incandescente.

Il se range aux côtés des travailleurs en intégrant le mouvement syndical. Il crée même la General Workers Federation. Manifestations, grèves de la faim et emprisonnement jalonneront les années de braise qui suivront. «C’était un fauteur de troubles qui n’avait peur de rien et c’était surtout un idéaliste», raconte quelqu’un qui l’a côtoyé à l’époque. D’ailleurs, il a toujours été connu pour sa témérité et sa grande gueule. Sa mère Geneviève ne dit-elle pas, dans une interview accordée à 5-Plus dimanche en 1994, que son rejeton avait une volonté de fer doublée d’un «baisere caractere» ?

En 1976, première élection et première victoire du secrétaire général à Rose-Belle-Quatre-Bornes. Suivront d’autres victoires, bien d’autres – excepté en 1987 –, surtout à Stanley-Rose-Hill dont il est actuellement le député. Il sera parfois dans le camp de la majorité – en 1982 avant qu’Anerood Jugnauth ne quitte le parti pour fonder le MSM ; de 1991 à 1993 où il est ministre des Affaires étrangères jusqu’à ce qu’il soit botté hors du pouvoir par SAJ ; de 1995 à 1997 où il est vice-Premier ministre avant de quitter le PTr pour passer dans l’opposition ; de 2000 à 2005 – mandat où il est ministre des Finances avant d’accéder au poste suprême et tellement désiré de PM en 2003. Mais c’est sur les bancs de l’opposition qu’il passera le plus de temps et fera des fracas.

«Exigeant avec lui-même»

Ce monument vivant de la politique locale ne laisse guère indifférent. Ses détracteurs disent de lui qu’il est «orgueilleux», qu’il est «un despote qui a soif de pouvoir absolu et qui croit que son seul avis compte». D’autres pensent qu’il est obsédé par les calculs ethno-castéistes, par la recherche d’un PM vaish pour son parti et qu’il se laisse faire par les lobbies socio-religieux.

Pour ses proches, l’ex-leader de l’opposition est un «perfectionniste qui est exigeant avec lui-même et les autres» et «qui ne demande qu’à être convaincu par les idées d’autres personnes». De plus, souligne Éric Guimbeau, ancien Mauve et partenaire du parti pour les législatives, «je n’ai jamais vu Paul Bérenger comme un tyran. Au MMM, toutes les décisions sont prises dans les instances».

Ajay Gunness, l’un des dirigeants du MMM, tient à préciser que loin d’être à la botte des lobbies socio-culturels, son leader est plutôt «quelqu’un de très sensible à la réalité mauricienne et qui fait tout pour ne blesser personne. Il essaie juste de faire la part des choses». C’est surtout, dit-il, «un homme sincère, honnête, bosseur, un patriote qui aime beaucoup son pays et un grand humaniste».

Que serait la politique mauricienne sans Paul Bérenger, se demandent certains. Que serait le MMM sans son leader historique, s’interrogent d’autres. Pour l’heure, sans vraiment chercher de réponse, ils regardent tous dans la direction du 5 mai. Qu’adviendra-t-il du vieux lion et de son parti ? On le saura bien assez tôt !

Ashock Jugnauth et Éric Guimbeau à la rescousse

Ils seront les alliés, certes modestes, du MMM pour les législatives. Eh oui, l’Union nationale (UN) d’Ashock Jugnauth et le Mouvement mauricien social démocrate (MMSD) d’Éric Guimbeau épauleront les Mauves lors de cette joute électorale. Ces deux leaders seront candidats au n° 8 et au n° 17 respectivement. Ashock Jugnauth quitte le MSM en 2006 pour aller fonder son propre parti et il est pressenti, dans un premier temps, pour être le candidat vaish du MMM aux législatives de 2010. Mais c’était compter sans la partielle de Moka-Quartier- Militaire en 2008 où il sera battu par son neveu Pravind Jugnauth. Éric Guimbeau a fondé son parti en 2009 après avoir quitté le PMSD car le leader de celui-ci voulait retourner dans l’Alliance sociale. Depuis, il soutient le MMM.

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