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Quand l’activité sexuelle des jeunes préoccupe

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Monique Dinan «Je dirai aux jeunes de vivre leur adolescence et de ne pas aller trop vite»

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Rita Venkatasawmy «Je suis confiante par rapport à la volonté des autorités de renverser cette tendance»

Les rapports et les constats se suivent et se ressemblent… Nos ados sont de plus en plus actifs sexuellement et à un plus jeune âge. Monique Dinan, du Mouvement d’aide à la maternité (MAM), et Rita Venkatasawmy, directrice du Centre d’éducation et de développement pour les enfants mauriciens (CEDEM), s’expriment sur le sujet.

Les jeunes sont plus actifs sexuellement. Qu’est-ce qui, selon vous, explique cela ?

Monique Dinan : C’est certainement alarmant de savoir que des jeunes passent à l’acte à un âge précoce. Souvent, cela débouche sur des problèmes comme les grossesses précoces ou encore la transmission de maladies. Les ados doivent savoir qu’il y a un temps pour tout. Je dirai aux jeunes de vivre leur adolescence et de ne pas aller trop vite.

Rita Venkatasawmy : La sexualité, de nos jours, est banalisée. Pour les adolescents, c’est devenu normal de passer à l’acte car l’âge, pour eux, n’est pas un obstacle. J’ai rencontré un jeune récemment qui m’a parlé de sa vie sexuelle. J’ai essayé de lui faire comprendre qu’avoir des relations sexuelles comporte des risques : lui m’a répondu qu’il prend ses précautions. Tout cela pour vous dire que passer à l’acte sexuel très tôt est devenu quelque chose de courant chez nos adolescents.

Croyez-vous que les ados sont suffisamment informés sur la chose sexuelle ?

Monique Dinan : Maintenant qu’il est question d’introduire l’éducation sexuelle dans nos écoles, il faudrait une pédagogie claire mais surtout qui responsabilise.

Rita Venkatasawmy : Je suis confiante par rapport à la volonté des autorités de renverser cette tendance. Lors des récentes Assises de l’éducation, le ministre Bunwaree s’est montré très réceptif aux attentes des ONG, s’agissant de ce problème.

Comment, selon vous, peut-on faire reculer cette tendance ?

Monique Dinan : Il faut miser sur l’éducation. Il faut que les jeunes arrivent à comprendre que l’amour c’est un choix et qu’ils doivent faire le bon choix.

Rita Venkatasawmy : Je suis pour une éducation agressive et interactive dans nos écoles. Et je suis confiante que c’est en passe de devenir une réalité.

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