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Quand Beyoncé embarque la France dans sa «Cowboy Carter Tour»

28 juin 2025

Avec ses dernières dates en France, Beyoncé est devenue l’artiste féminine la plus rentable du Stade de France.

Elle a mis le feu au Stade de France le temps de trois concerts et elle a aussi inondé les réseaux sociaux, de par le buzz qu’a généré son passage en France. On parle bien évidemment de Queen B qui grâce à son Cowboy Carter Tour a fait sensation et a envoûté Paris...

On dit que tout ce qu’elle fait se transforme en succès... Et elle l’a à nouveau prouvé ! La one and only Beyoncé, celle qui ne rate pas une occasion de faire parler d’elle, pour ses looks ou encore pour ses prestations à chaque fois plus spectaculaires, fait à nouveau le buzz... Et cette fois, c’est grâce aux trois concerts qu’elle a livrés en France les 19, 21 et 22 juin.

Car en sus d’avoir été, ces derniers jours, omniprésente sur les réseaux sociaux de par la folie mode qui a entouré sa venue en France – ceux et celles qui ont pu se rendre aux concerts ont rivalisé de créativité en sortant chapeau, santiags et autres tenues à franges et pailletées –, la chanteuse, avec sa Cowboy Carter Tour, sa tournée country de 32 dates, devient l’artiste féminine la plus rentable du Stade de France après ses trois soirées à guichets fermés. En effet, les concerts français de Queen B ont rapporté 34 millions d’euros, ce qui est un nouveau record pour la star américaine. Mais ce n’est pas tout ! Habituée des records, l’artiste aux 35 Grammy Awards – et dont les spectacles au Stade de France ont ébloui, entre scène immense, tenues hyper fashion, chorégraphies époustouflantes, scénographies à couper le souffle, et performances remarquées de Jay-Z et de Miley Cyrus – est aussi devenue l’artiste féminine ayant rassemblé le plus de monde dans l’histoire du Stade de France ; un exploit qu’elle ajoute à son palmarès déjà bien garni.

Et avec les statistiques qui démontrent que de nombreux étrangers avaient fait le déplacement pour voir leur idole, de nombreux Français n’ont pas non plus raté l’occasion de faire la fête sur les tubes planétaires de la star. Et à voir les nombreuses vidéos et autres photos sur les réseaux sociaux, ils sont plusieurs à être sortis des concerts avec des étoiles dans les yeux. Ce n’est pas notre compatriote Adam Ramsahye et son épouse Ameera Bhugeloo qui diront le contraire. Ils n’ont pas assisté à un seul, mais bel et bien à deux concerts de la Queen B. Et bien évidemment, la magie Beyoncé a agi sur eux.

«Le temps des concerts de Beyoncé, Paris a changé de fréquence. Je n’avais pas de billet, pas même un espoir concret d’en avoir un. Et pourtant, à 16 heures, le 21 juin, pour le premier concert auquel on a été, deux clients m’ont offert deux places, comme ça, à l’improviste. Et à 19 heures, j’entrais au Stade de France pour la toute première fois. Le choc a commencé à ce moment-là : l’architecture d’abord, monumentale, puis l’ampleur du lieu, sa résonance, son énergie sourde – et enfin, cette scène, immense, presque irréelle, qui occupait l’espace comme une évidence. Le système son était d’une précision presque clinique ; chaque basse traversait le corps, frappait la poitrine, s’imprimait dans les os. Et tout ça, ce n’était que l’introduction, car ce qui a suivi a dépassé de loin les mots “concert” ou “show” ; c’était un événement hors catégorie, un format que peu ont la capacité – ou le courage – de maîtriser. Ce que Beyoncé a déployé ce soir-là tient du ballet militaire, de l’opéra visuel et du marathon vocal. Elle a enchaîné plus de 50 morceaux, sans pause, sans baisse de régime, sans une seule approximation. Pas un seul moment d’hésitation, pas un “humm humm” pour reprendre sa place. Sa voix a toujours été intacte, constante, parfaitement placée. On avait l’impression d’écouter un enregistrement studio, sauf qu’on était 70 000», nous raconte Adam en revenant sur ce show unique.

«À couper le souffle»

Chaque moment est ancré dans sa mémoire et celle de son épouse.«Les chorégraphies étaient millimétrées, portées par jusqu’à 50 danseurs parfaitement synchronisés. Les transitions entre chaque tableau s’enchaînaient avec une fluidité presque surréaliste. Les effets visuels impressionnaient mais ne prenaient jamais le dessus sur la musique ou le propos. Et puis il y avait ces éléments scéniques qu’on croirait sortis d’un rêve extravagant : un fer à cheval géant, une voiture volante, une maison gonflable, des animaux grandeur nature, des effets pyrotechniques à couper le souffle. Ce déploiement tient de la prouesse technique. Ce 21 juin, ce n’était pas une artiste qui venait de performer : c’est une femme qui a délivré, sans filtre, sans masque, sans retenue. Le lendemain, nous sommes retournés grâce à deux autres billets, reçus par surprise, comme si le destin voulait nous dire qu’on n’avait pas tout vu. Pour ce concert, le 22 juin, rien n’était identique. Ces deux soirs n’étaient pas simplement des concerts. C’étaient deux fragments d’histoire gravés à Paris. Deux soirs durant lesquels une artiste n’a pas juste offert un spectacle mais livré une démonstration», nous dit Adam, sous le charme des prouesses de Queen B.

Mathieu Roger, un autre Mauricien, a aussi eu la chance d’embarquer pour le Cowboy Carter Tour, le temps du passage de Beyoncé au Stade de France. «J’ai toujours été un immense fan de Beyoncé et de son travail. J’avais énormément regretté de ne pas avoir pu assister au Renaissance Tour, faute d’avoir pu trouver une place. Alors, quand j’ai su pour la tournée Cowboy Carter, je me suis dit que je ne pouvais absolument pas rater cette chance de la voir enfin sur scène, de vivre cela et de juger enfin par moi-même de sa performance en live. Pour moi, Beyoncé est la quintessence même de l’excellence artistique. Sa carrière est impressionnante. Ce que j’admire chez elle, c’est sa rigueur, son exigence et sa capacité à se réinventer tout en restant fidèle à elle-même. Le concert était tout simplement magique. Franchement, elle a largement dépassé mes attentes. J’avais une petite appréhension car je ne suis pas un grand fan de country à la base, mais ce qu’elle a proposé allait bien au-delà de ça. J’ai eu l’impression d’assister à un condensé de ses tournées passées, avec des morceaux cultes et même une partie de Renaissance. Tout le show était un chef-d’œuvre visuel et narratif. On sentait à chaque instant l’intention derrière chaque tableau, chaque costume, chaque transition. Et surprise : Miley Cyrus est apparue pour chanter avec la Queen, ce qui a rendu le moment encore plus spécial», nous raconte Mathieu, qui n’est pas près non plus d’oublier cette expérience. «Je pense que tout le buzz autour du concert en France montre à quel point Beyoncé dépasse le cadre d’un simple show. Elle crée un vrai moment culturel. Et puis le niveau d’investissement des fans était incroyable : les tenues western, les reproductions des outfits de Bey, les accessoires, tout le monde jouait le jeu à fond. Le stade était en feu, tout le monde dansait, chantait… J’ai des amies qui ont pris des billets pour les trois dates tellement elles ne voulaient rien rater.»

D’un témoignage à un autre, le même emballement... le même sentiment d’avoir pu vivre un moment incroyable. Le Mauricien Gérémie Nivert en a également pris plein les oreilles, mais aussi plein les yeux au concert de Beyoncé : «C’était super. L’organisation était incroyable. Aux alentours du Stade de France, il y avait pas mal de bars et de restaurants éphémères qui avaient été installés avec de la musique, des sons de Beyoncé, comme un pré-show avant d’entrer dans le stade. Et puis, pour les tenues, presque tout le monde a joué le jeu dans le style cow-boy. 90 % des spectateurs avaient un chapeau. C’était une ambiance assez folle. Quand le show démarre, on rentre tout de suite dans l’American mood. La sonorisation était top. Je n’ai jamais vécu un truc comme ça. Tu oubliais même que tu étais en France au Stade de France, on se serait cru aux États-Unis. Le show était d’un niveau phénoménal.»

Il a savouré chaque instant du concert avec gourmandise. «J’ai deux moments préférés. Le premier, c’est l’arrivée de Beyoncé sur scène. Et l’autre, c’est quand elle a chanté If I Were a Boy. C’était une version revisitée, limite a cappella, qui était magnifique. Et tout le stade a chanté avec elle. C’était juste wow. En 2018, je n’avais pas pu y aller et cette année, je me devais d’y aller. Un show avec une telle organisation, on n’en voit pas tous les quatre matins. J’ai vu pas mal de concerts sur Paris, mais celui-là reste l’un des meilleurs de ma vie. Beyoncé est une artiste accomplie qui dure dans le temps. J’ai grandi avec ses chansons. Avec le temps, son charisme continue de perdurer. C’est une femme noire américaine et elle nous vend totalement le rêve américain», conclut Gérémie Nivert, heureux d’avoir pu se créer ce beau souvenir avec Beyoncé, le temps de son Cowboy Carter Tour en France...

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