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Jayeprakash Sohur, 74 ans, meurt noyé à Belle-Mare

Sachin : «Mon père était d’une générosité sans borne»

22 mars 2025

Il adorait ces journées à la plage avec son entourage et ses proches amis, qu’il considérait comme des membres de sa famille. Le dimanche 16 mars, c’est accompagné de tous ces êtres chers que Jayeprakash Sohur, plus connu sous le nom d’Amrit, s’était rendu à la plage de Belle-Mare pour déjeuner et se baigner. Hélas, ce qui devait être un moment chaleureux et convivial a fini par prendre une tournure tragique. Dans l’après-midi, cet habitant de Mont-Ida, âgé de 74 ans, s’est retrouvé en difficulté dans l’eau. Il a été conduit à l’hôpital Sir Anerood Jugnauth, à Flacq, par les forces de l’ordre, où son décès a été constaté. Une autopsie a attribué son décès à une asphyxie par noyade.

Marié et père de cinq enfants – trois filles et deux fils –, Jayeprakash Sohur a pris sa retraite il y a de nombreuses années après avoir longtemps travaillé comme sirdar. Depuis, il occupait son temps libre comme il le pouvait, principalement en cultivant son jardin. «Il ne le faisait pas pour se faire de l’argent de côté, mais partageait tout ce qu’il récoltait avec les habitants de la localité. Il était d’une générosité sans borne», relate son fils Sachin. D’ailleurs, s’il était si populaire dans son village, c’est parce qu’il avait toujours eu une grande implication sociale. De plus, lorsqu’il ne s’occupait pas de ses plantes ou qu’il n’était pas assis devant sa télé à suivre les informations, Jayeprakash Sohur chérissait chaque moment passé avec ses proches. Il ne ratait jamais les sorties familiales, telles que les journées à la plage.

Comme toujours, le dimanche 16 mars, il s’était réjoui à l’idée d’accompagner son entourage à Belle-Mare pour une journée de détente. «Nous avons déjeuné tous ensemble et dans l’après-midi, aux alentours de 17 heures, nous sommes tous allés nous baigner. Monn trouv mo papa sorti dan delo, me mo pa kone ki ler linn re rantre», témoigne Sachin avec regret. Au bout de quelques minutes, un attroupement de personnes sur la plage, près du four à chaux, a retenu son attention. En allant s’enquérir de la situation, il s’est aperçu que son père avait été ramené sur la plage après s’être retrouvé en difficulté dans l’eau. Les garde-côtes qui patrouillaient dans la région lui seraient venus en aide et auraient exécuté les gestes de premiers secours, mais le septuagénaire «ti fini aval boukou delo». Le plus regrettable, confie son fils Sachin, est que «mon père jouissait d’une santé de fer».

Amical, sympathique et très pieux, Jayeprakash Sohur était très apprécié dans son petit village. D’ailleurs, le jour de ses funérailles, qui se sont tenues le lundi 17 mars, «tous les commerçants du quartier se sont arrêtés de travailler pour venir lui rendre hommage». Bouleversés, affligés, les membres de sa famille tiennent tout de même à remercier la police, le personnel de l’hôpital ainsi que tous leurs proches et connaissances pour le soutien apporté dans ces moments difficiles.

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