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18 juin 2025 19:08
Entre favoritisme, corruption et mauvaise gestion, la National Social Inclusion Foundation (NSIF), organisme chargé de l’allocation de fonds publics aux organisations non gouvernementales, fait l’objet de graves accusations de corruption, de favoritisme et d’abus de pouvoir en ce moment. Une lettre anonyme adressée à Ashok Subron, ministre de l’Intégration sociale, dénonce des pratiques douteuses qui exigent une enquête urgente.
Le whistleblower allègue que l'absence d'un organigramme clair au sein de la NSIF favoriserait une mauvaise gestion et des conflits internes. Le rapport de révision salariale 2023 aurait créé un poste sur mesure pour quelqu'un proche de Lakwizinn tandis que des recrutements externes auraient été privilégiés, ignorant les employés qualifiés déjà en poste. De plus, seuls certains hauts fonctionnaires bénéficieraient de promotions et de généreuses allocations.
La missive fait également état de la gestion financière de la NSIF qui serait entachée par des pratiques opaques : le fait qu'un consultant en communication aurait, par exemple, perçu Rs 700 000 sans appel d’offres ou que plus de Rs 13 millions auraient été dépensées en loyers pour des bureaux inoccupés à Ébène. Selon le whistleblower toujours, de nombreux contrats auraient été attribués sans procédure transparente, notamment des projets de rénovation dépassant Rs 10 millions.
Le lanceur d’alerte avance, par ailleurs, que des employés signaleraient également des cas d’abus de pouvoir, de harcèlement, d’intimidation et de menaces émanant de certains cadres. Un cas de harcèlement impliquant un responsable du département resterait sans verdict malgré une suspension. Par ailleurs, des salaires continueraient à être versés à des employés ayant quitté la NSIF depuis février 2025.
Selon le whistleblower toujours, certains managers continueraient de bénéficier de certains avantages financiers, tandis que les autres employés seraient dans l'obligation de financer leur propre pension. Des allocations de stationnement auraient été injustement supprimées pour le personnel de terrain. Le projet MoVolonter, estimé à Rs 10 millions, présenterait aussi des dépenses suspectes et des voyages à l’étranger seraient autorisés sans raison valable.
Le lanceur d'alerte demande des actions immédiates pour restaurer la transparence et l'intégrité de la NSIF. Les employés espèrent que sous la direction du nouveau ministre, l’organisation évoluera vers une structure plus équitable et responsable. Affaire à suivre.
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