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Beau-Bassin/Rose-Hill Kick-Boxing Club : un cadeau porteur d’espoir

14 juillet 2020

Terry Smith en compagnie de Karl Prosper.

Karl Prosper, l’emblématique entraîneur du club n’arrive toujours pas à croire ce qui vient de se produire. Son club a, désormais, une salle d’entraînement tout  équipée soit un ring, des kick-bags et d’autres matériels. Un lieu acquis pour le Beau-Bassin/Rose-Hill Kick-Boxing Club par Terry Smith, un homme d’affaires anglais qui fréquente ce club depuis plus d’un an.

 

Ce Britannique de 67 ans est un fana de sports de combats. Il a d’abord fait de la boxe avant de se tourner vers le kick. Si, avec l’âge, il ne punch plus comme durant sa jeunesse, il reste cependant un grand passionné de ce sport. A travers son geste, il souhaite offrir à ce groupe de tireurs un lieu pour s’adonner à la pratique de leur discipline en toute quiétude.

 

«Le sport m’a aidé dans ma vie. Quand j’ai vu comment se démènent les entraîneurs du club pour aider leurs jeunes dont beaucoup sont de milieu modeste, j’ai été très touché. Cela m’a rappelé d’où je viens. Aujourd’hui, je gagne bien ma vie, mais cela n’a pas été le cas quand j’étais jeune», atteste Terry Smith.

 

Ce don rarissime n’a pas laissé insensibles les membres du BB/RHKBC notamment son emblématique entraîneur Karl Prosper. Aujourd’hui encore, le coach rosehillien est aux anges.

 

«Il n’y a pas de mot pour expliquer.  Je dirais que c’est un don du ciel, jamais je n’avais pensé que ce genre de chose puisse se faire. Il y a beaucoup de gens aisés mais que quelqu’un  vous aide en offrant une salle d’entraînement avec tous ses équipements, reste inimaginable. Ce qu’a fait Terry Smith est unique, il est comme un père pour nous. Je ne le remercierais jamais assez ainsi que ses deux associés, Patrice et Jane Manvegraud qui ont permis à ce projet de ce concrétiser», commente Karl Prosper sur le coup de l’émotion.

 

Le club rosehillien est très connu dans le milieu du kick-boxing local. Des athlètes de renom comme Boris Brissonnette, Jessica Jocelyn et Brian Jameer sont issus de ses rangs.

 

Des sportifs forgés par des heures de travail et à qui Karl Prosper a transmis sa passion, son sens de discipline, sa rigueur, son esprit de famille et de persévérance malgré les difficultés. Ce sont ces valeurs qui ont poussé Terry Smith à faire la connaissance du club de Rose-Hill. Une rencontre qui s’est transformée en une grande histoire d’amitié entre le Britannique et ses compagnons mauriciens.

 

«Il y avait un article de presse sur la kickboxeuse Sibella Leelah. Une jeune athlète qui voulait faire une percée dans le monde sportif, malgré ses conditions de vie difficiles. Des amis à moi, en l’occurrence Patrice et Jane Manvegraud, ont été touchés par cette histoire et voulaient apporter leur soutien à cette jeune fille. En entendant parler du kick cela a toute de suite capté mon attention et c’est ainsi que j’ai fait la connaissance de Karl Prosper et de son équipe», raconte Terry Smith.

 

L’homme d’affaires avance que le travail effectué par le BB/RHKBC pour donner un sens à la vie de ces jeunes ne l’a pas laissé insensible. Il trouve que la pratique du sport apporte une lueur d’espoir et aide les jeunes à s’en sortir et les tient  à l’écart des fléaux.

 

«Je suis originaire de l’Est de Londres, et avant de faire fortune, je sais ce que vivre dans des conditions extrêmes veut dire. Mon oncle m’a permis de faire mes premiers pas en boxe, et, par la suite je me suis mis au kick-boxing», avoue le Britannique qui vit à Maurice depuis six ans.

 

L’homme d’affaires n’est pas à sa première action dans le milieu du sport mauricien. Il parraine également la championne de muay thai, Ranini Cundasawmy. Une figure très connue du sport local.

 

Depuis deux semaines, les membres du BB/RHKCB ont commencé à utiliser ce nouvel emplacement. Un lieu qu’ils entendent utiliser à bon escient pour faire avancer le kick-boxing. 

 

«Notre club opère à la salle Eddy Norton à Rose-Hill. Nous comptons une cinquantaine de membres. Les entraînements se déroulent les mardis et jeudis. Avec cette nouvelle salle, nous pouvons nous entraîner les trois autres jours de semaine à savoir lundi, mercredi et vendredi. Ce qui nous permettra de tourner à plein régime et à nos athlètes d’avoir un encadrement plus régulier», déclare Karl Prosper.

 

Avec un soutien pareil, cette institution ne peut que bien faire, tout en continuant à produire de grands athlètes, et aider la jeunesse mauricienne à aspirer à des jours meilleurs.
 

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