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7 septembre 2014 00:43
On s’active en coulisses. Il est confirmé que la nouvelle saison de football sous l’ère de la professionnalisation débute le 12 octobre avec la Charity Shield. Une semaine après, ce sera le coup d’envoi du championnat version Mauritius Professional Football League (MPFL). En attendant, les clubs ont démarré leurs préparations avec cependant des interrogations.
L’une d’elles concerne les entraîneurs. Nous vous parlions la semaine dernière du départ de Sydney Caëtane à la tête d’ASPL 2000. Un problème de disponibilité serait la cause de cette séparation. Avec l’avènement de la professionnalisation, les équipes seront appelées à s’entraîner au rythme de deux fois par jour et cela cause problème pour les techniciens, car certains d’entre-eux ont un emploi hors du football. D’où les démarches de l’ASPL 2000 de finaliser l’arrivée d’un entraîneur étranger.
Henri Spéville, entraîneur du Pamplemousses SC, se dit, lui, coincé entre ses obligations et ses activités d’entraîneur. Il compte 19 années de service dans une compagnie privée. Difficile pour lui de tout laisser pour être un entraîneur à plein temps. « Je suis en négociations actuellement avec mon employeur pour voir si je peux me libérer pour être à la disposition du Pamplemousses SC plusieurs heures par jour. Si tel n’est pas le cas, j’accorderai priorité à mon emploi », nous dit-il.
Par contre, pour ceux qui évoluent en permanence dans le milieu footballistique et entraînent des clubs, cela ne pose pas de problème. Joe Tshupula, coach du Cercle de Joachim, estime que la professionnalisation ne sera pas un obstacle pour lui.
«C’est mon métier et c’est à moi d’évoluer en fonction des conditions. C’est important d’aller vers la professionnalisation. Les entraîneurs doivent faire un choix et s’adapter. L’important c’est de savoir s’organiser. C’est la qualité du travail qui doit primer au détriment de la quantité d’heures de travail», fait ressortir l’entraîneur belge d'origine congolaise.
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