Formation : Création de «l’Association Nationale pour les Sportifs Après Carrière»

Venir en aide aux sportifs à la fin de leur carrière. Tel est le défi que s’est lancé Dominique Filleul, le directeur général de City Sport. Le Français, ancien sportif professionnel, a annoncé la création de l’«Association nationale pour les sportifs après carrière»(ANSAC) afin de pouvoir aider les athlètes mauriciens à se relancer, après avoir mis un terme à leur carrière sportive.

Les difficultés rencontrées par plusieurs anciens sportifs mauriciens, au moment de prendre leur retraite, ont beaucoup interpellé l’ex-handballeur français qui, à son tour, a voulu apporter son soutien à ces anciennes gloires du sport mauricien. L’idée derrière est de trouver une solution aux difficultés auxquelles font face de nombreux athlètes au moment de mettre un terme à leur carrière et de voir comment aider ces derniers à trouver un emploi stable.

«Étant un ancien sportif professionnel, j’ai déjà vu ce problème en France où beaucoup de sportifs n’ont pu poursuivre des études avancées ou même suivre une formation professionnelle durant leur carrière. Quand je suis arrivé à Maurice, j’ai vu la même chose ici, et c’est pour cela que j’ai décidé de créer une structure qui puisse aider ces anciens athlètes à se relancer dans la société. Aujourd’hui, il est triste de voir ce que sont devenus des athlètes comme Bruno Julie et d’autres encore, qui ont tout sacrifié pour l’honneur au pays, mais qui, par la même occasion, n’ont pu continuer leurs études ou bénéficier d’une formation professionnelle»,regrette Dominique Filleul.

En créant l’ANSAC, l’homme d’affaires français envisage de dégager de nouvelles perspectives professionnelles pour ces anciens athlètes. Selon lui, tout se fera en fonction de ce que ces sportifs auront envie de faire. Des discussions ont, d’ailleurs, eu lieu avec certaines entreprises du pays et Dominique Filleul se réjouit que ces derniers se disent prêtes à apporter leur soutien à ce projet.

«Il nous faudra voir et identifier avec ces athlètes ce qu’ils veulent faire. Il y en a qui vont certainement vouloir poursuivre des études, d’autres souhaiteront d’avoir une formation alors que certains chercheront à trouver un emploi. C’est à ce moment que cette structure entrera en jeu. En définissant le besoin de ces sportifs, nous allons pouvoir les orienter vers les secteurs respectifs»,commente l’ex-directeur technique national du handball à Maurice.

Dominique Filleul a, d’ailleurs, lancé un appel à tous ceux qui veulent contribuer à la réussite de ce projet de se joindre à cette association. Il est convaincu que plus il y aura de personnes, plus il y aura d’idées et de chances de réussir.