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Par Qadeer Hoybun
31 mai 2016 03:11
Triple médaillée d’or aux championnats d’haltérophile qui se sont déroulés au Cameroun, Roilya Ranaivosoa n’aura pas le temps de chômer. La leveuse de fonte repartira, bientôt, pour la Roumanie pour se préparer en vue de sa participation pour les jeux Olympiques de Rio au Brésil.
La Mauricienne, qui s’est imposée dans la catégorie des -48 kg, attend, actuellement, son visa avant de pourvoir faire le saut en terre roumaine, où elle suivra une préparation sous la férule de l’entraîneur roumain, Urdas Constantin, l’actuel Directeur technique national (DTN). Les démarches pour ce déplacement ont déjà été entamées et la sportive attend, maintenant, son précieux sésame avant de pouvoir fixer une date pour son départ. Ce stage de préparation durera deux mois.
«J’attends, actuellement, mon visa avant de repartir en Roumanie. Ce camp d’entraînement intensif durera deux mois, mais, après, je ne sais pas trop si je vais retourner à Maurice ou partir directement pour le Brésil. J’ai appris qu’il y aura un stage pour les athlètes qualifiés en individuel quelques semaines avant les JO. Toutefois, il faudra attendre la fin de la compétition pour la zone Pan Américain avant d’avoir plus de détails. Cette compétition aura lieu durant la première quinzaine de juin, alors que ce stage est programmé pour le mois de juillet. Si ce camp d’entraînement est confirmé, il se peut que je me déplace directement au Brésil avant les Jeux, au lieu de revenir à Maurice», commente Roilya Ranaivosoa.
La jeune fille est convaincue que si ce stage ce confirme, elle aura l’occasion de se perfectionner encore plus avant d’aborder la compétition. En attendant son départ, Roilya Ranaivosoa se concentre sur sa préparation à Maurice. «Pour le moment je poursuis m’a préparation au Centre national d’haltérophilie. Je pense qu’il est plus convenable pour moi de poursuivre ma préparation en Roumanie, car, là-bas, je peux m’entraîner deux fois par jour et à certaine occasion même les dimanches contrairement à ici, où on n’a même pas de transport à notre disposition pour nous rendre aux entraînements», souligne la championne d’Afrique.
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