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Handball : rencontre du troisième type

12 mai 2014

Un rêve qui devient réalité. Qui n’a jamais imaginé rencontrer des extra-terrestres ? Ces derniers sont bien parmi nous parce qu’ils évoluent sur une autre planète. Ce sont de grands messieurs du handball mondial qui sont sur notre sol actuellement pour trois matchs de gala. Des retraités avec un passé récent très glorieux venus jouer les sparring partners avec des handballeurs mauriciens dans le cadre de la préparation pour les Jeux des îles de l’océan Indien. Jonathan Ramsamy n’en croit pas ses yeux, à la vue d’un extraterrestre croate très terre à terre.

Il s’agit du célèbre Niksa Kaleb, champion olympique 2004 et champion du monde 2003 sans oublier un titre de champion d’Europe en club avec l’équipe de Metkovic.

Aujourd’hui à la retraite, ce monsieur de 41 ans continue, encore, de faire parler de lui pour avoir inscrit l’un des plus beaux buts dans l’histoire du handball mondial. C’était lors des Jeux Olympiques d’Athènes en 2004. Il continue de faire rêver et ce n’est pas le gardien de but mauricien qui dira le contraire.

Jonathan Ramsamy avait, hier soir, en l’espace de quelques heures, côtoyé l’un de ses joueurs préférés à l’occasion du premier match de gala. «C’est un grand honneur de rencontrer un champion de ce calibre sur notre sol. J’espère qu’il ne causera pas trop d’ennuis devant ma cage. On s’attend à profiter pleinement de l’expérience de Niksa Kaleb et de ses amis pour nous préparer pour les JIOI 2015. Ce n’est pas souvent qu’on affronte  des joueurs de haut niveau, même s’ils sont à la retraite», avoue le Mauricien.

Niksa Kaleb, comme ses amis, sont d'anciens joueurs professionnels qui ont connu des honneurs sur la scène mondiale et européenne. Le n°2 de cet All Star Team croate dit être heureux de découvrir notre île et a hâte de partager sa connaissance avec les locaux. Un partage qu’il effectue déjà auprès des jeunots de son quartier sur sa terre natale.

Le champion du monde 2004 nous dira que le succès ne peut venir sans l’amour pour le sport pratiqué, le sérieux et le sacrifice. «J’ai connu des moments très douloureux où j’ai privilégié le handball. J’ai raté l’enterrement de mon enfant décédé et celui de mon grand-père. J’ai aussi raté le mariage de mon frère à cause du handball. J’ai certes des regrets, mais je ne serais pas champion sans consentir des sacrifices», nous raconte-t-il.

En plus, il y a tout un travail de longue haleine pour être un  modèle de réussite dans le haut niveau, explique notre interlocuteur. «Il faut, aussi, travailler très dur et être très appliqué. Par exemple, aujourd’hui, en Croatie, les jeunes recherchent la gloire en sélection, en inscrivant des buts mais ne veulent pas s’appliquer pour défendre leurs équipes».  Des leçons à retenir pour devenir extraterrestres.

 

Les Mauriciens se préparent pour les JIOI 2015.

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