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Par Qadeer Hoybun
17 décembre 2016 12:15
La saison 2016 est sur le point de se terminer, comment jugez-vous le parcours de la fédération cette année ?
Nous avons eu une année assez bonne dans la mesure où le niveau de la boxe mauricienne a connu une nette progression, et que le nombre de nos pugilistes a également augmenté. Nous pouvons dire que c’est une année positive, mais cela ne veut pas dire que nous allons nous reposer sur nos lauriers, car le travail doit continuer. Il faut redoubler d’efforts, afin de retrouver notre meilleur niveau sur la scène internationale. Ce qui n’est pas encore le cas pour le moment. Cette année, avec les Jeux olympiques, nous avions fait beaucoup d’efforts pour avoir encore plus de résultats et cela s’est vu avec les prestations de Kennedy St-Pierre qui a terminé cinquième à Rio et Richarno Colin qui a obtenu le bronze à la Bocksai Cup en Hongrie. Mais il faut continuer à pousser encore plus loin si nous voulons progresser encore plus en 2017.
Qu’en est-il de votre équipe ?
Il y a eu un travail d’équipe qui a été fait et cela s’est vu par l’engouement que nous avons constaté auprès de nos entraîneurs qui sont plus motivés à remplir pleinement leurs rôles de formateurs. D’ailleurs, ils étaient nombreux à avoir récemment pris part à une formation que nous avons récemment organisée à la fédération. Ce qui montre qu’il y a un intérêt à vouloir progresser. Au niveau national, nous avons aussi vu cela par rapport au travail qu’effectuent les membres du staff technique national, à savoir Roberto Ibanez, Judex Bazile, Richard Sunee et Josian Lebon.
Vous avez pris les commandes de la fédération depuis fin 2015, et, après un peu plus d’un an en tant que président, pensez-vous avoir suffisamment fait durant cette période ?
Durant ce court mandat, j’ai vu beaucoup de chose. Il y a des problèmes que nous avons dû régler, et d’autres tâches dont il faut nous occuper. Un an et quelques mois ne sont pas suffisants pour tout régler, ce qui fait que nous allons devoir continuer avec le travail entamé lors des prochaines années car nous sommes sûrs que les résultats vont suivre.
Si je comprends bien, vous pourriez vous porter candidat pour un nouveau mandat ?
(….) Je pense que oui. Pour l’instant je n’ai pas encore pris de décision finale, mais de nombreuses personnes m’encouragent à aller dans cette voie. Qu’ils soient mes collègues du comité directeur à la fédération, des entraîneurs et des juges arbitres, beaucoup me suggèrent de me porter candidat à l’élection du comité exécutif de la fédération que nous allons organiser le 22 janvier à la fédération.
Donc, nous pouvons nous attendre à vous voir briguer un nouveau mandat de président ?
Je ne suis pas sûr car tout dépendra du scrutin. Ceux qui m’encouragent à me porter candidat sont convaincus qu’il y a un travail qui a été enclenché et qu’il faut poursuivre. Je pense aussi que le fait d’avoir travaillé avec beaucoup de transparence est la raison pour laquelle ils m’encouragent à me porter candidat. En plus, durant mon mandat comme président j’ai beaucoup appris, et il y a encore quelques changements à faire pour que tout puisse fonctionner sans anicroche.
Comme vous avez mentionné les élections à la fédération, où en est-on avec l’organisation de ce scrutin ?
Nous avions jusqu’au 21 décembre pour le faire, mais, comme il y a certaines procédures à respecter, comme informer la fédération internationale de la tenue de ces élections, nous avons dû reporter cela à janvier 2017. En attendant, nous allons d’abord procéder avec les différents régionaux pour élire leurs représentants avant d’organiser notre assemblée générale élective.
Quels sont les objectifs de la fédération pour 2017 ?
Notre priorité est de travailler pour faire progresser nos boxeurs afin qu’ils puissent aborder les grands rendez-vous internationaux dans les meilleures conditions possibles. Il y a les Jeux du Commonwealth qui arrivent en 2018, donc nous allons devoir commencer la préparation dès maintenant. Suivra ensuite la préparation de l’équipe pour les Jeux des îles de 2019 à Maurice et aussi les Jeux olympiques de 2020 à Tokyo où nous voulons absolument remporter une nouvelle médaille. Ce sont de gros objectifs qui nous attendent et peu importe qui prendra le relais, le travail devra commencer dès maintenant afin que l’équipe soit prête pour ce rendez-vous. En plus de cela, il faudra continuer le travail dans les régions et aussi trouver des sponsors, qui pourront nous soutenir dans nos activités.
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