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19 mai 2015 01:06
Comment s’est passée la préparation de l’équipe ?
Très bien. Nous avons eu un bon encadrement, et je dois dire que je suis satisfait du travail que nous avons effectué. Cela fait deux ans que nous préparons cette compétition et les derniers mois ont été très intenses. La préparation est un travail continu pour nous, et chacun s’est beaucoup appliqué à donner le meilleur de lui-même ces derniers temps. Nous avons à l’esprit que nos adversaires se sont aussi bien préparés et qu’il nous faut redoubler d’efforts.
A 32 ans, pensez-vous avoir le niveau pour aller chercher un nouveau titre ?
Je suis convaincu que j’ai encore le niveau. Je me sens bien, et je sais que je suis encore capable de suivre ce rythme. Le jour où je ne pourrais plus continuer, alors je laisserais ma place à quelqu’un d’autre. Je suis prêt à en découdre.
Être le champion en titre, est-ce que cela ne fait pas de vous un adversaire que tout le monde veut battre ?
J’espère qu’ils ne prendront pas cela en considération au moment de m’affronter. (Rires). Je ne pense pas que ce soit le cas, mais il faut se rendre à l’évidence. Il y a des jeunes qui sont en train de monter et ils ont faim de victoire. Nous avons des titres à défendre, c’est sûr que nous ne voyons pas les choses sous le même angle. Il y a toujours cette crainte de se faire battre par un autre, mais, pour des compétiteurs comme Fabrice Bauluck et moi-même, cette crainte nous motive. Il nous permet d’avancer, de redoubler d’effort et de progresser pour pouvoir justement défendre notre titre et d’aller chercher la victoire.
Comment trouvez-vous les autres membres de l’équipe ?
Ils ont beaucoup progressé suite à l’énorme volume de travail que nous avons eu à effectuer durant la préparation. Je pense que notre équipe est très forte et nous allons pour ramener au moins trois médailles d’or.
Ce déplacement a quelque peu été bousculé par les divergences d’opinions entre le ministère de la Jeunesse et des Sports et la fédération concernant la présence d’un deuxième entraîneur dans le groupe. Est-ce que cela a affecté les athlètes ?
Pas vraiment, mais c’est vrai qu’un deuxième entraîneur est très important dans le groupe. Un seul technicien ne peut pas tout faire à la fois. Je veux dire par là qu’il ne peut pas s’occuper à la fois des entraînements, suivre les boxeurs sur le ring, les performances de leurs concurrents et aussi de s’occuper des formalités en même temps. Lorsque que Fabrice et moi avons participé à la compétition les deux premières fois, nous avons pu avoir un coup de main des Malgaches qui nous ont aidés, mais la dernière fois nous étions seuls. Je pense qu’il faut revoir tout ça, car avoir un seul entraîneur n’est bon pour personne.
Qadeer Hoybun
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