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19 octobre 2017 13:55
Être logé à la même enseigne. Suivant la mise en application du Sports Act 2016, la Fédération mauricienne de Jiu-Jitsu Brésilien (MBJJF), a perdu son statut de fédération pour celui d’une organisation, auprès du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS).
Une situation qui ne fait pas plaisir à cette instance qui voit disparaître certains de ses privilèges comme le financement de ses activités et l’opportunité de représenter le pays sur la scène internationale. Les dirigeants de la MBJJF sont venus de l’avant pour demander au MJS de revoir sa position.
«Quand nous avons enregistré la fédération en 2014, nous avons respecté tous les critères du Sports Act de 2013. Mais avec la législation de 2016, nous avons perdu notre statut de fédération pour devenir une organisation. Cela vu que, dans la nouvelle loi, pour être reconnu, la fédération internationale à laquelle vous êtes affilié doit faire partie du mouvement Olympique ou d’un "Sport Accord". Ce n’est pas le cas pour nous, vu que nous sommes enregistrés auprès de la Sport Jiu-jitsu International Federation (SJJIF) qui n’est pas enregistrée auprès de ces deux instances »,explique Sharonne Maulette, coordinatrice à la MBJJF.
Elle avance comme point que cette clause dans le Sports Act n’aide pas le jiu-jitsu brésilien mauricien d’autant que tout le mode de fonctionnement de la discipline est chamboulé. Didier Ameer, vice-président de la MBJJF, explique que les activités de la fédération sont maintenant cantonnées au niveau régional et national et que ses athlètes ne peuvent plus représenter le pays dans des tournois internationaux.
Il soutient que le ministère ne peut exiger des fédérations nationales que leurs instances internationales soient regroupées au sein du mouvement Olympique ou "Sport Accord". «Ce n’est pas à nous d’aller demander à nos instances internationales d’être Olympiques ou Sport Accord. Cette prérogative est celle des fédérations internationales donc nous ne pouvons être responsables des choses qui ne révèlent pas de notre autorité», remarque Didier Ameer.
Ces derniers demandent au MJS de revoir cette clause dans le Sports Act afin que le jiu-jitsu brésilien ainsi que les autres fédérations qui sont dans la même situation puissent opérer. Ils demandent au ministère de revoir sa position par rapport à la nouvelle loi et de maintenir la reconnaissance des fédérations enregistrées sous le Sports Act 2013 ou de changer l’appellation Sport Accord en non-olympique et ainsi permettre aux disciplines qui ne font pas partie de cet organisme de continuer à exister.
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