Jiu-jitsu brésilien : L’expertise sud-africaine à la portée des Mauriciens

Maurice pourra compter sur le soutien de l’Afrique du Sud dans le cadre du développement du jiu-jitsu brésilien dans le pays. C’est ce qui ressort de la visite de Huntley Smith, vice-président de la Fédération sud-africaine de Jiu-Jitsu Brésilien (SABJJF) à Maurice.

Le dirigeant sud-africain a fait le déplacement à Maurice suite à l’invitation duGrand-Baie Action Martial Art Bresilian Jiu-Jitsu Sports Clubque dirige l’entraîneur Sébastien Poisson. Lors de son séjour, Huntley Smith a animé des stages à l’intention des jiu-jitsukas des clubs,  mais aussi ceux de la présélection nationale. Il a, également, eu des discussions avec les responsables de la Fédération mauricienne de Jiu-Jitsu Brésilien (MBJJF) pour plus d’échanges entre les deux instances.

«Cette première prise de contact a été bénéfique, pour les deux parties, car elle nous a permis de jeter les bases d’une longue collaboration entre nos deux instances. Je suis sûr qu’à travers cette collaboration, le jiu-jitsu brésilien va se développer encore plus dans le pays et que l’apport technique des Sud-Africains va grandement contribuer à faire rehausser le niveau des Mauriciens», commente Tawfiq Jaunbocus, trésorier et coordinateur de la MBJJF.

L’un des points importants abordé est la possibilité d’accueillir des équipes sud-africaines à Maurice pour des stages en commun avec leurs homologues mauriciens. Ainsi, il a été convenu que la MBJJF organisera un stage international en 2017 avec la participation de plusieurs pays. Des instructeurs sud-africains feront également le déplacement à Maurice pour animer des séminaires à l’intention des combattants mauriciens de même que pour les entraîneurs.

Lors de son séjour à Maurice, Huntley Smith a, également, eu des séances de travail avec la présélection mauricienne qui se prépare actuellement dans le cadre d’une participation aux championnats du monde qui est prévue en novembre. Du côté de la MBJJF on espère avoir d’autres visites de ce genre à l’avenir afin de pouvoir mettre en place d’autres programmes d’échanges.