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Joevani Petit, tout pour devenir un grand

31 mars 2016

Sacré buteur ce Petit.

Il donne du fil à retordre aux défenseurs. Joevani Petit rêve de porter le maillot de la sélection nationale de football et veut retrouver la ligue professionnelle. Mais, en attendant il fait le bonheur de son club, Upper Vale Starlight SC et aussi de son entreprise, Outremer Telecom, dans des compétitions de football. Il a une fois de plus montré l’étendue de son talent en permettant à sa compagnie de remporter le tournoi inter- firmes d’Ebène (voir plus loin) en bon capitaine, mais, surtout grâce à ses qualités de buteur. C’est lui qui a inscrit les six buts de son équipe en finale et c’est en toute logique qu’il a été sacré meilleur buteur de cette compétition avec 17 buts, en six matchs.

 

La performance de Joevani Petit ne surprend guère les amateurs du football mauricien. En effet, cet enfant de Plaisance, Rose-Hill est passé par le Centre technique national, l’Union Sportive de Beau-Bassin/Rose-Hill, La Cure Sylvester SC, La Cure Waves pour finalement atterrir chez l’Upper Vale Starlight SC, qui évolue en Division One et qui vise une montée chez l’élite la saison prochaine. C’est que le goleador d’Outremer Telecom a plus d’un tour dans sac malgré sa petite taille.

 

«J’ai eu l’occasion de jouer en compagnie des France Jonas, Alain Seerunghen, Jean Noël Laboiteuse et ce vécu comme footballeur m’a beaucoup aidé lorsque j’ai rejoint l’USBBRH à 16 ans»,nous raconte le jeune homme de 28 ans, qui a passé une dizaine d’années avec le club phare des Villes soeurs. Il a eu aussi comme coaches ni plus ni moins que les Akbar Patel, Désiré L’Enclume, Serge Moorjee, Nirmal Rewa, Fidy Rasoanaivo et actuellement Henri Spéville. «Toutes ces personne m’ont aidé durant mais carrière, mais s’il y a une personne qui m’a toujours soutenu et encouragé, c’est Fidy. D’ailleurs il continue toujours à me donner des conseils»,nous confie le footballeur.

 

Avec les déboires sportifs de l’USBB/RH, Joevani Petit décide de changer d’air et accepte le challenge qui se présente à lui : une proposition de La Cure Sylvester SC et la possibilité de disputer le tout nouveau championnat professionnel. L’aventure sera de courte durée. Au bout de quelques mois il doit trouver un nouveau club en raison des règlements de la Mauritius Professional Football League obligeant les joueurs à choisir entre leur métier et le football. Mais notre interlocuteur ne regrette pas cette incursion dans l’univers des pros.

 

«Ça a été une expérience formidable où j’ai beaucoup appris et progressé car l’entraînement était plus dur et avait lieu tous les jours. La grande différence entre clubs de l’élite et ceux de division inférieure réside dans les entraînements qui sont très durs. J’ai eu l’occasion de jouer contre les meilleurs footballeurs du pays et les meilleures équipes. Le moment le plus fort dans tout ça, c’était de pouvoir évoluer devant une foule de spectateurs acquis à la cause de La Cure Sylvester SC», raconte-il mais avec une pointe de tristesse.

 

«Ça a été une décision très difficile car beaucoup d’entraîneurs, y compris ceux du Club M, m’avaient encouragé à opter pour le football car j’avais des qualités pour intégrer la sélection nationale», explique Joevani Petit. Par la suite, la ferveur populaire de La Cure Sylvester SC lui donne des idées pour rejoindre les rangs de La Cure Waves (D2) et termine la saison avec elle. Et le voilà maintenant qui porte les couleurs d’Upper Vale Starlight SC, qui a comme coach Henri Spéville. Il rêve de faire monter son club chez l’élite la saison prochaine.

 

Revenant sur son actualité du moment, Joevani Petit est ravi d’avoir décroché le titre de meilleur buteur dans ce tournoi inter-firmes. «C’était un tournoi très intéressant et bien organisé avec la participation des bonnes équipes. D’ailleurs la finale a été de toute beauté avec beaucoup d’intensité entre deux des meilleures équipes du tournoi. Ça fait plaisir que j’ai pu inscrire tous les buts de mon équipe. Ce succès, de même que le titre de meilleur buteur, je les dédie à mon défunt père Fleuriot qui m’a  toujours encouragé, mais aussi bien à ma copine Sandrine, à tous les membres de l’équipe d’Outremer Telecom, les entraîneurs et les supporteurs», déclare le buteur. Peut-être qu’on entendra parler de lui très bientôt à un échelon supérieur. Lui qui rêve de porter le maillot du Club M.

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