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Par Qadeer Hoybun
3 mars 2016 19:19
Il n’est pas rare de voir un jeune aimer les arts martiaux et les sports de combat. Pour le jeune Adi, le kyokushinkai n’est pas seulement une passion, mais aussi un art de vivre. «Je pratique le kyokushinkai, car cela me permet d’être discipliné dans la vie. J’apprends aussi à contrôler mon tempérament, et à canaliser mon énergie afin de pouvoir l’utiliser judicieusement dans mon quotidien», déclare le jeune Adi Chedumbarum Pillay.
Compétiteur dans l’âme, le garçonnet a, déjà, son avis sur les bienfaits de ce sport. Selon lui, les valeurs du kyokushinkai vont lui permettre d’avoir de bonnes bases. Bien évidemment, cela passe par son apprentissage des rudiments de ce sport à travers son interaction avec d’autres adeptes. Et même si parfois, la défaite est au menu, Adi pense que cela lui sera très bénéfique puisqu’il pourra apprendre encore plus de ses erreurs afin de mieux rebondir par la suite.
Encadré par le Sensei Moobeen Jeewa et le Sempai Zainab Khatib, Adi Chedumbarum Pillay a un don pour les arts martiaux. Si, dans le milieu on n’accepte pas les tout jeunes, dans le cas d’Adi son mentor a bien dû faire une exception. Chose qu’il ne regrette pas d’ailleurs.
«D’ordinaire, on ne prend pas des enfants de 5 ans car ils sont encore trop jeunes pour cela. Mais dans le cas d’Adi, j’ai dû faire une exception, étant donné qu’il a un talent et un amour pour ce sport. C’est quelque chose de vraiment rare, et je ne regrette pas d’avoir fait ce choix»,relate un Moobeen Jeewa plein d’éloges envers son poulain.
Appliqué, discipliné et méticuleux, le jeune Adi est bien parti pour se faire un nom dans le milieu du kyokushinkai. «C’est quelqu’un qui est très motivé et cela se voit à travers son implication. En plus des entraînements du samedi pour les jeunes au Queen Elizabeth Collège à Rose-Hill, il vient s’entraîner avec les grands lors des séances spéciales (fighting class) que j’organise durant la semaine à Port-Louis», poursuit l’entraîneur mauricien.
Selon ce dernier, l’engouement du jeune sportif, l’encouragement et le soutien de ses parents ont grandement contribué à son épanouissement. Le jeune karatéka est, toujours, accompagné de son père, Neil Chedumbarum Pillay. Ce dernier assiste à toutes les séances d’entraînement de son fils et n’hésite pas à donner son avis quand celui-ci n’a pas excellé sur le tatami. «Son père l’accompagne, et l’assiste jusqu’au bout à chacune de ses séances d’entraînements. C’est quelque chose de très rare car peu de parents font cela», soutien Moobeen Jeewa.
De son côté, Neil Chedumbarum Pillay croit dur comme fer que le kyokushinkai contribue grandement au développement de l’enfant. «La pratique d’un sport de combat développe, non seulement l’aspect physique, mais aussi le moral et la psychologie. En pratiquant le karaté, on apprend, non seulement à se battre, mais également la discipline, le respect, la façon de vivre et la maîtrise de soi. J’encourage les parents à faire ainsi, car cela aide, énormément, à l’épanouissement de l’enfant», explique le papa d’Adi.
Le Rosehillien va encore plus loin en avançant que son fils, et, également, sa fille, Ananya (qui s’est également mise au kyokushinkai), sont des amoureux de sport et cela les a tenus éloignés des fléaux qu gangrènent la société. Neil Chedumbarum Pillay est d’avis qu’il est beaucoup plus sain pour les jeunes de pratiquer une activité sportive que de se divertir à travers les jeux vidéo.
Elève de l’Ecole du Centre, Adi Chedumbarum Pillay accorde autant d’importance au kyokushinkai qu’à ses études. Amateur de football, de tennis et de natation entre autres, notre jeune karatéka avance que le kyokushinkai lui a permis d’être mieux concentré dans ses études.
«Cela m’aide beaucoup dans mes études car j’arrive à mieux me concentrer. Mais tout cela, c’est grâce à mes parents. Ce sont eux qui organisent mon emploi du temps entre l’école et le kyokushinkai vu que l’un est aussi important que l’autre pour moi», souligne le garçonnet.
Malgré son jeune âge, Adi Chedumbarum Pillay a, déjà, une bonne notion de la compétition. Ce jeune sportif compte quatre participations dans des tournois nationaux et totalise trois victoires chez les poussins.
Ceinture bleue, le petit Adi est un exemple. A cheval sur les principes, il n’hésite pas à apprendre aux autres enfants les techniques de la discipline, en particulier les débutants. Sa régularité à l’entraînement et sa motivation pour le kyokushinkai épatent ses mentors et ont fait de lui une référence parmi les autres jeunes.
7 juin 2015 - Vainqueur du Ishi Shinan Memorial Tournament
23 août 2015 – Runner-Up National Knockdown Tournament
27 novembre 2015 – Vainqueur Floréal mini-Tournament
7 février 2016 - Ishi Shinan Memorial Tournament
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