Publicité
18 septembre 2016 00:34
Un nouveau titre pour un jeune adepte. Le sport de combat attire pas mal de compétiteurs à travers le pays et les compétitions s’enchaînent. C’est ainsi que pour la troisième année de suite, Zakariyya Ozeer a inscrit son nom au palmarès des vainqueurs du National Knockdown Tournament dans la catégorie élite et confirme qu’il est sur une pente ascendante pour briller sur un plus haut échelon. Pour l’heure, les passionnés, mais surtout ses adversaires, savent de quel bois il se chauffe lorsqu’il revêt son kimono.
Cette récente compétition, l’équivalent du championnat national organisé par la Kyokushinkai Martial Arts Federation(KMAF) était à sa 18e édition et s’est déroulée au stade France-Martin aux Salines, en présence du Japonais Kembu Ikiri, vice-champion du monde l’année dernière. Plusieurs catégories étaient inscrites au programme et les regards étaient braqués sur l’élite. C’est ainsi que Zakariyya Ozeer, âgé de 20 ans, a fait parler la poudre en disposant de Darmanand Lullit.
Une consécration qui enchante cet habitant de la Rue La Paix. Il avoue cependant qu’il ne veut pas dormir sur ses lauriers. «Bien sûr je suis très content d’avoir décroché ce nouveau titre, je sais que je peux beaucoup m’améliorer. Je dois m’entraîner davantage pour garder mon niveau et viser mes objectifs», explique le champion de kyokushinkai. Parmi se trouve une participation à un tournoi mondial en 2019 au Japon où le Mauricien espère figurer dans les huit premiers.
C’est à l’âge de 7 ans que Zakariyya Ozeer s’intéressé au kyokushinkai, une époque où les films d’arts martiaux de Jean-Claude Van Damme et Bruce Lee le fascinaient et«aussi pour ne pas avoir d’ennuis de santé à l’avenir», explique cet étudiant en informatique à l’université de Maurice. Un choix qu’il ne regrette pas, car il estime que ce sport de combat l’a aidé à forger son trait de caractère.
«Le kyokushinkai m’aide dans divers aspects de ma vie. J’ai pu trouver un bon équilibre entre mes études et mes entraînements tout en gérant mes temps libres. Il m’a permis de contrôler mon tempérament et aussi de devenir persévérant dans la vie, c’est-à-dire qu’on n’obtient pas des résultats positifs sans dur labeur. Je pense que je suis devenu un meilleur être humain», explique Zakariyya Ozeer.
Celui-ci rêve d’avoir un jour son propre dojo afin de pouvoir partager ses connaissances avec les plus jeunes. «Ce sera un moyen de former des combattants et de les aider à devenir des meilleurs citoyens. On voit beaucoup de jeunes aujourd’hui qui sont en train de gâcher leurs vies et celle de leurs familles. La pratique du sport est le meilleur moyen pour combattre les fléaux de la société», ajoute le jeune homme.
Publicité