Publicité

Le Cassis Fraternel Judo Club célèbre son jubilé d’or

23 octobre 2017

Le Cassis Fraternel Judo Club a formé de nombreux champions en 50 ans.

Un cinquantième anniversaire ça se fête. LeCassis Fraternel Judo Club (CFJC) commémore, cette année, ses 50 ans d’existence. Dans le cadre de ces célébrations, ce club des faubourgs de Port-Louis organise deux événements le 28 et 29 octobre.

 

Ces manifestations débuteront le samedi 28 par une messe d’action de grâce à l’Eglise St-Sacrément de Cassis à 17h30. Suivra le lendemain une compétition ouverte à tous les clubs de l’île au Dojo de GRNO à 9 heures. 

 

«Nous invitons les gens à venir assister en grand nombre à ces deux événements. La compétition se déroulera dans les catégories poussins, benjamins, minimes, cadets, juniors et seniors. Pour les seniors, ces derniers seront répartis en deux groupes à savoir les ceintures blanches et les ceinture noires. Nous espérons voir du monde sur le tatami et remercions tous ceux qui ont prêté main forte pour la concrétisation de ce 50e anniversaire»,commente Joseph Mounawah l’entraîneur du CFJC. 

 

Fondé en 1967 par un groupe d’amis, le Cassis Fraternel Judo Club a vécu les transformations qu’a connues ce sport à Maurice. Regroupant une quarantaine de membre, les entraînements se déroulent à Cassis les lundis, mercredis et vendredis. Les horaires sont les suivants de 17 heures à 18 heures pour les petits et de 18 heures à 19h30 pour les grands. 

 

Nous nous sommes rendus à la rencontre de ses membres un après-midi. Montant les marches d’un escalier étroit nous débouchons au troisième étage dans une salle avec un groupe de judokas qui s’entraînent sur le tatami sous la supervision de Joseph Mounawah.

 

Des pépites du judo mauricien

 

Si aujourd’hui les entraînements se tiennent à l’ombre sur un tatami, à l’époque l’apprentissage se faisait en plein air au Jardin Robert Edward Hart aux Les Salines. «Nous n’avions pas de kimonos. Nous utilisons des vestes confectionnées dans un tissu destiné à être utilisé comme voile de bateau. Les membres ne possédaient pas une grande connaissance du judo mais, c’étaient des passionnés. Ils apprenaient les techniques en bouquinant des livres et à travers des échanges avec d’autres clubs. C’est de cette manière que nous avons fait nos premières armes», relate l’ex-entraîneur national. 

 

A mesure que la formation de judokas se poursuivait, des pépites qui marqueront l’histoire du judo mauricien émergent du lot. A commencer par Joseph Mounawah, lui-même premier médaillé d’or en judo aux Jeux des îles de 1985 à Maurice. Clément Bordelais, premier Mauricien à décrocher une médaille en judo aux Jeux Africains de 1987 ne tardera pas à suivre. Priscilla Cherry, championne d’Afrique et des Jeux Africains en 1995 a elle aussi fréquenté cette structure, tout comme pour Jean-Claude Raphaël champion d’Afrique de 1998. 

 

«Fraternel est ancré dans l’histoire du judo mauricien. Ensemble avec d’autres clubs nous avons composé la sélection des Jeux des îles de 1985. Le CFJC a produit de nombreux champions et continue à le faire. Aujourd’hui nous avons plusieurs éléments en équipe nationale comme Annabelle Laprovidence. Avec le temps nous avons toujours porté notre regard vers l’avant tout en innovant dans notre approche», lance Rashid Jhurry, le président.

 

Ce dernier, en poste depuis 1989, a vu passer de nombreux judokas. Ces derniers se sont par la suite reconvertis dans l’encadrement où occupé des postes clés à la Fédération mauricienne de Judo (FMJ) comme Cyril Godère, Lindsay Paul, Alain Loumeau ou encore Georges Othello. 

 

Après un aussi long parcours, le club portlouisien poursuit son travail auprès des jeunes du quartier et du judo mauricien tout en préparant la prochaine génération de champions.

Publicité