• Accidents de la route : trois jeunes motocyclistes arrachés à la vie
  • Agression mortelle d’Ashfaq Magdoume, 27 ans - Ses parents Noorjahan et Ibrahim : «Nou pardonn bann dimounn-la me nou le lazistis»
  • Cyclone Chido - Agaléga : entre douloureuse reconstruction et appel à la solidarité
  • Danish Pydatalli disparaît en mer alors qu’il travaillait sur un paquebot - Soodhan, son père : «Mo anvi gagn enn bon eklersisman lor seki finn ariv li»
  • Fact Finding Committee sur le décès des patients dialysés - Bose Soonarane, président de la Renal Patients’ Disease Association : «Un rapport accablant», de la «négligence criminelle»…
  • Paiement du 14e mois : les entrepreneurs à bout de souffle
  • Tottenham vs Liverpool : cadeau empoisonné pour les Reds ?
  • Léana, 3 ans, succombe à ses brûlures après dix jours d’hospitalisation - Valencia Augustin : «Lamor mo tifi enn sok terib»
  • Pliny Soocoormanee : militant LGBT
  • Il est la dernière personne à avoir vu Pravin Kanakiah vivant - Charanjiv Ramrakha : «There was no sign of distress or fear in him»

A l’île de la Réunion : Jimmy Cundasamy écrit sa légende

Le footballeur mauricien de 40 ans a remporté pas moins de 17 trophées dans carrière.

On continue de parler de lui. Ce produit du défunt Centre National formation de football (CNFF) a connu une belle carrière de footballeur notamment à l’île de la Réunion où il est encore apprécié. A 40 ans, Jimmy Cundasamy  pourrait établir un unique record aujourd’hui s’il est aligné avec l’équipe réunionnaise de Trois Bassins FC face à l'OCSA Léopards comptant pour la Régionale 1. Il va franchir le cap des 300 matchs dans cette division, ce qui représente un exploit jamais atteint par un footballeur mauricien à l’île Sœur.

 

Pour rappel, Jimmy Cundasamy évolue à la l’île de la Réunion depuis 1998, après avoir décroché un premier contrat avec le FC Avirons, mais pour le voir en D1P, il faudra attendre le 13 mai 2001, lorsque le Mauricien disputera son premier match avec le FC Avirons face à la Capricorne. Depuis, il aura connu une belle carrière chez nos voisins avec un passage à la Saint-Louisienne (2003-2004), la JS Saint-Pierroise (2005, 2014) et l’Union sportive stade tamponnaise (2006-2014).

 

Une longévité dans le football que le Mauricien attribue à son hygiène de vie et à la motivation. «Si je suis arrivé à tenir jusqu’à l’âge de 40 ans je le dois à mon hygiène de vie, mon sens de discipline, de la motivation et le soutien de mes proches. Il faut être motivé pour avancer et cela m’a toujours animé depuis mes débuts avec le CNFF jusqu’aujourd’hui», nous confie l’ex- membre du Club M et médaille d’or aux JIOI 2003.

 

Jimmy Cundasamy, marié avec Virginie et père de deux enfants (Simon, 10 ans et Meddy, 8 ans), est ravi d’avoir d’atteint la barre de 300 matchs en Régionale 1. «Je me suis toujours dit que je vais arrêter ma carrière à l’âge de 40 ans mais je compte  pousser jusqu’à 41 ans si le corps le permet. Vous savez, le football m’a rendu beaucoup service dans la vie, et je ne regrette pas d’avoir quitté mon île natale pour venir poursuivre ma carrière ici d’autant que cela a aidé le football mauricien en retour»,souligne cet animateur sportif auprès de la Mairie du Tampon.

 

A ce jour, Jimmy Cundasamy demeure aussi le seul footballeur mauricien à avoir disputé un match au Stade de France et à avoir remporté une Coupe de l’océan Indien en club. Il avoue avoir un pincement au cœur à l’idée que la contribution des footballeurs de sa génération ou les vétérans ne soit pas reconnue et valorisée à Maurice. «Je pense que les anciens footballeurs peuvent aider au développement du football tant au niveau des instances fédérales que sur le terrain pour former et encadrer les jeunes footballeurs. C’est une manière de reconnaître les efforts que les footballeurs ont fournis pour défendre leur club et leur pays», souligne celui qui est très attaché à ses origines. Il ne manque pas de saluer ses amis de Trois Boutique et d’Union Park en particulier  son frère Gérard et ses sœurs Marie Josée et Laura.

 

Le footballeur souhaite que le football mauricien retrouve sa place dominante dans l’océan Indien et se désole que les îles voisines semblent avoir plusieurs longueurs d’avance sur nous. «Ça fait mal au cœur de voir que les Comores nous battent par exemple alors qu’on les dominait dans le passé. Ils ont su investir et développer leur football alors que nous avons reculé. Même dans les compétitions inter-îles entre les clubs nous assistons toujours au sacre des équipes réunionnaises ou malgaches.» 

 

Il se pose la question : «quand Maurice va remporter un tournoi de l’UFFOI par exemple ?»Bref, il ne peut que regretter la situation dans laquelle vivote notre football.