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Par Qadeer Hoybun
18 juillet 2016 02:23
Alors la destination Brésil vous donne des fourmis dans les jambes ?
Cette qualification me fait énormément plaisir. C’est l’aboutissement de quatre années d’efforts et de sacrifices et je suis contente d’avoir enfin cette qualification.
Ce ne sera pas votre première participation à des JO. Qu’est-ce que cela fait de représenter son pays au plus grand événement sportif de la planète ?
Je pense que c’est le plus grand sentiment de fierté que l’on puisse avoir pour un sportif. Aller aux JO sous les couleurs de notre paradis n’arrive pas tous les jours... c’est vraiment un moment unique.
En tant que sportive, est-ce que vous appréhendez cet événement ? Comment vivez-vous cette qualification ?
Les jeux Olympiques sont spéciaux, malgré que ce soit une course comme les autres, avec les mêmes athlètes avec qui nous courons toute l’année, on peut ressentir plus de sensations durant cet événement. Il y a vraiment une autre atmosphère.... C’est quasi-indescriptible. Je vis cette qualification comme une vraie fierté, car c’est la deuxième fois que je me qualifie par la grande porte, c’est du pur bonheur!
Est-ce qu’il y a quelque chose qui change par rapport à votre quotidien ?
Mon quotidien ne change pas vraiment par rapport à la qualification, mais c’est vrai que je prends plus de plaisir dans chaque entraînement car je sais ce qu’il y a au bout du tunnel... C’est exactement comme une carotte au bout de la canne. (Sourire)
Et la pression, y en a-t-il plus qu’avant la qualification pour les JO ou est-ce toujours pareil?
Ooooh oui ! C’est un vrai soulagement d’avoir passé cette étape cruciale et stressante. Je n’aurais pas aimé être de ceux qui ne savent pas encore s’ils seront du voyage ou non encore, à un mois de l’ouverture.
Comment cette épreuve de qualification s’est-elle passée ?
Me concernant, la période qualificative a duré deux ans (oui c’est long), mais en triathlon ils récompensent vraiment la régularité. Ça n’a pas été un long fleuve tranquille, mais la satisfaction est d’autant plus grande du coup.
Avez-vous eu des doutes à un certain moment ?
Effectivement. Tout athlète passe par des moments de doutes, de stress et de panique aussi... C’est là qu’intervient le rôle de l’entraîneur et de l’entourage. Sans le soutien de ces derniers nous n’y arriverons pas.
Sinon, vous avez eu quelques pépins de santé il y a quelques mois. Êtes-vous entièrement remise aujourd’hui ?
Oui, des soucis de santé m’ont contrainte à être spectatrice des dernières courses qualificatives, mais comme j’étais en forme en fin de saison dernière et en début d’année ma place était quasi-assurée. Aujourd’hui je vais beaucoup mieux, dieu merci.
Maintenant que vous êtes qualifiée, dans quel état d’esprit êtes-vous ?
Je suis relaxe et j’apprécie chaque instant que je vis.
Avez-vous déjà établi un programme d’entraînement pour les JO ?
Oui mon entraîneur, David Bardi, et moi avons établi un petit planning qui nous mènera jusqu’au jour J.
Quels sont vos objectifs pour les JO ?
Mon objectif pour les JO est de prendre le maximum de plaisir. La performance suivra obligatoirement sinon ce sera dur d’aborder une compétition si on est stressé.
Y a-t-il d’autres événements auxquels vous allez prendre part avant le déplacement pour le Brésil ?
Avec mon club de Châteauroux (TCC36 - Triathlon Club de Châteauroux) nous sommes en première division. Nous auront bien quelques étapes qui certainement seront très bénéfiques avant le départ pour Rio.
Pour terminer, il n’y a pas longtemps, vous avez laissé entendre que vous comptez mettre un terme aux compétitions internationales après les JO de 2016. Est-ce que cette décision tient encore la route ?
Hahaha le grand débat. Je vais laisser durer le suspense pour le moment et après on verra.... Wait and see ! (Rires)
Quels sont vos projets par la suite ?
J’ai pas mal de projets qui se présentent devant moi, ce qui est sûr c’est que je n’aurais pas le temps de m’ennuyer. Le sport ouvre beaucoup de portes, quels que soient les niveaux... Alors j’aimerais lancer un message aux jeunes de notre île : faites du sport et croyez en vous.
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