Selvom Mootien : «Approfondir mes connaissances dans le monde hippique»

1 juin 2023 14:19

Selvom Mootien, de propriétaire de chevaux, vous aspirez un jour à devenir entraîneur. Vous avez même pris part cette année et réussi à des examens à la HRD. Quelles ont été les retombées ?

Après les examens écrits réussis, j’ai été invité à un entretien à la HRD. Par la suite, on m’a fait savoir que je ne pourrais pas recevoir ma licence d’entraîneur parce que je n’ai jamais occupé le poste de «stable supervisor» ou d’assistant-entraîneur. On m’a dit que je devrais m’impliquer dans le «day-to-day running» d’une écurie pour gagner en expérience. On m’a donc proposé d’intégrer une écurie comme assistant-entraîneur. 

Avez-vous trouvé une écurie qui vous permettrait de faire vos premiers pas dans le «training and care of horses» ?

Oui, j’ai déjà intégré l’écurie Ruhee et j’attends ma nomination comme assistant-entraîneur. Je suis aux côtés d’un entraîneur jeune et dynamique. J’apprends, déjà, beaucoup au sein de son écurie. Je veux réussir dans ce domaine et approfondir mes connaissances dans le monde hippique, un monde que j’adore. Pour le moment, le plus important, c’est la préparation de mes chevaux.  J’ai hâte de les voir courir.

Vous avez pris part aux examens organisés par la HRD. On parle beaucoup des conditions de ces examens ou un manque de transparence. Cela a été comment cette expérience pour vous ? 

Je ne peux que parler de mon expérience à moi et pas celle des autres ! Après un examen écrit, j’ai dû passer un entretien oral sous la supervision de MM. Moodley et Khan et de deux autres personnes à la HRD. Tout s’est bien passé et je dois dire qu’après ces deux épreuves, quand on m’a expliqué que je ne pouvais décrocher une licence d’entraîneur, je n’avais pas trop compris pourquoi. J’en ai parlé à M. Auchaybur de la HRD et aussi à M. Khan, un des commissaires. Les deux m’ont conseillé de solliciter une rencontre avec M. Moodley le Chief Stipe, chose que j’ai faite. Il y a eu une rencontre par la suite et on m’a expliqué le pourquoi des choses. Je dois dire, malgré tout, que j’ai toujours eu des explications à mes questions que ce soit avec M. Moodley ou M. Khan. Dans mon cas, ils ont été très professionnels dans leur approche. Pour les autres, je n’en sais rien.

Outre les nouvelles licences d’entraîneur, la HRD donne également la chance à de nombreux jeunes comme apprentis. Une bonne chose selon vous ?

C’est une excellente initiative. Trois ont déjà brillé. Une bouffée d’air frais pour les courses, même s’ils ont encore beaucoup à apprendre. Vous savez, dans le passé, beaucoup de jeunes n’ont jamais obtenu leur chance. La seule chose qui fait défaut en ce moment, c’est l’absence d’un mentor pour encadrer ces jeunes et les guider dans le droit chemin.

Monter en courses, c’est une chose. Être compétitif et honnête dans ce giron, c’en est une autre, plus difficile. Mais il faut tout de même saluer l’initiative de la HRD qui permet à ces jeunes d’avoir au moins une chance de réussir.