Snooker : les Moosa font la loi

Le monde sportif s’est toujours accoutumé aux prestations de Saleem Moosa. Ancienne gloire du football puis de snooker, le ‘petit prince’ a toujours su laisser sa marque là où il passe. Cependant le nom des Moosa va encore prendre de l’ampleur. Ses deux fils, Salman et Shariq commencent à se faire remarquer à leur tour sur le circuit du snooker mauricien.

Les deux Moosa se sont illustrés lors du dernier tournoi organisé par la Mauritius Billiards and Snooker Federation (MBSF)qui s’est déroulé au Centre national de snooker à Rose-Hill. Salman Moosa, qui connaît une fulgurante ascension chez les élites, depuis l’année dernière, a remporté la finale du Snooker Masters 2016. Classé 5^e au niveau national, Salman Moosa est venu à bout de Cader Mahomed, le numéro 2 national par 4 frames à 2. Un résultat encourageant pour le jeune joueur qui a disputé, pour l’occasion, sa deuxième finale de suite cette saison après celle perdue dans la President Cup.

«C’est ma première victoire de la saison, et j’en suis très heureux, car j’ai battu le numéro 2 national Cader Mahomed. En plus de cela, je suis très satisfait de ma prestation, car je n’ai pas eu à affronter les grosses pointures lors de la phase de poule, contrairement au deuxième tour du tournoi. Mais, n’empêche que je n’ai pas eu un parcours de tout repos, vu que j’ai dû rester sur mes gardes, tout au long du tournoi, pour ne pas me faire surprendre», commente un Salman Moosa très heureux.  

Inconnu du grand public, Shariq Moosa commence, lui aussi, à se faire un nom. Ce jeune de 17 ans donne, déjà, du tournis à ses adversaires dans la deuxième moitié du classement national. Pour sa deuxième finale dans un tournoi après 2015, le jeune prodige n’a pas manqué le coche, cette fois-ci, en dominant Sajid Badal par trois frames à 0.

«Le résultat ne reflète pas, pour autant, ce qui s’est passé durant le match, car il fallait gérer le stress de la finale. Mais je me suis préparé pour cela, et je suis content d’avoir enfin remporté mon premier titre. Je pense aussi que mon adversaire était dans la même situation que moi, et c’est le résultat du premier cadre qui m’a mis en confiance pour la suite de la rencontre», déclare le jeune Shariq Moosa.