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16 juillet 2023 14:11
Il ne l’avait pas vu venir. Depuis vendredi après-midi, l’entraîneur Vincent Allet n’est plus détenteur d’une Personal Management License (PML). Du coup, il ne peut plus diriger son écurie, ni jouir du statut de propriétaire de chevaux, ce qui a entraîné dans la foulée le retrait de tous ses chevaux au programme de la 17e journée hippique, hier. Le cauchemar ne fait-il que commencer pour l’entraîneur ?
«The Board may revoke a licence issued under these regulations where (a) it receives a notification under paragraph (1); (b) becomes aware that (i) a licensee has been convicted of a criminal offence; or (ii) no longer meets any of the criteria specified in regulation 3(b); or (c) a licensee breaches any condition specified in the license», peut-on ainsi lire dans la Gambling Regulatory Authority (GRA) Act en relation à la Personal Management License.
Mais quelle ligne aurait donc franchi l’entraîneur Vincent Allet pour se voir retirer sa PML par la GRA, qui aurait elle-même notifié la Horse Racing Division (HRD) de sa décision à 14h48 précisément vendredi après-midi, selon Deanthan Moodley, le Racing Executive de la HRD ? Cette dernière n’aurait d’ailleurs pas eu d’autres choix que de «scratch» tous les chevaux de l’écurie Allet pour le compte de la journée d’hier, à savoir Opague (4e course), Grand Vision (5e course), Holy Warrior et Favour (6e course), ainsi que Marauding (7e course).
Si aucune position officielle n’a pu être obtenue auprès de la GRA sur ce dossier brûlant, il nous revient, cependant, que l’instance régulatrice aurait déjà informé Vincent Allet de ses motivations derrière la suspension de sa PML avec effet immédiat, l’invitant par la même occasion à justifier pourquoi celle-ci devrait lui être restituée. Le principal intéressé est resté injoignable pour un commentaire, mais il nous revient qu’il évaluait, actuellement, ses options.
Parmi celles-ci, il pourrait faire appel à une cour de justice pour obtenir une injonction temporaire pour lever la suspension, le temps qu’il puisse contester la sanction de la GRA auprès des instances judiciaires du pays. Car il serait bon de rappeler que Vincent Allet, avec une trentaine de chevaux dans son yard, dispose d’un des effectifs les plus étoffés du turf mauricien actuellement.
Les conséquences de la suspension de la PML de Vincent Allet ne le concernent pas seulement, mais aussi la dizaine d’employés qu’il a sous sa charge, et dont le quotidien serait bouleversé si d’aventure la sanction de la GRA était maintenue. Dans le giron hippique, la nouvelle a eu l’effet d’une bombe. D’aucuns estiment que ce sont les propos attribués à l’entraîneur dans une bande sonore explosive qui auraient mis le feu aux poudres alors qu’une autre école de pensée estime, elle, que l’entraîneur serait victime d’une official complaint suite à son comportement envers les officiels de la People’s Turf notamment. Qui dit vrai ? En tout cas, Vincent Allet joue probablement gros si jamais il n’obtient pas un avis favorable auprès de la cour.
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