Publicité
Par Qadeer Hoybun
1 février 2017 12:28
Début des préparatifs. Les pongistes mauriciens ont entamé la saison 2017 depuis quelques semaines avec la reprise des entraînements nationaux et élites au Centre national à Beau-Bassin. Cette année, deux rendez-vous majeurs attentent les joueurs locaux à savoir les championnats d’Afrique juniors et cadets en Tunisie au mois d’avril et les Jeux de la Francophonie prévus en juillet en Côte d’Ivoire.
Deux manifestations où l’Association mauricienne de Tennis de Table (AMTT) espère ramener de bons résultats. Toutefois, ces compétitions serviront, par la même occasion, de tremplin dans le cadre de la préparation des raquettes mauriciennes en vue des Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI) qui auront lieu en 2019 à Maurice.
«Nous avons établi un calendrier 2017 avec deux objectifs. L’un à court terme et le deuxième à long terme. Dans le premier cas nous allons nous préparer afin de ramener des médailles des championnats d’Afrique juniors. En 2016, Prathna Jalim et Ivana Desscann ont remporté le bronze dans le tournoi par équipe et cette année nous espérons faire aussi bien tout en visant un peu plus haut. Ce sera dur contre les Égyptiens et les Nigérians mais une place parmi les quatre premiers sera un bon résultat. Il y a, aussi, les Jeux de la Francophonie où nous espérons faire mieux que les quarts de finale. En 2013, Akhilen Yogarajah avait réussi cette performance en simple hommes et en double mixte aux côtés de Caroline Ramasawmy. Ces tournois seront aussi très utiles sur le long terme, puisqu’ils serviront en même temps à l’encadrement de l’équipe en vue des JIOI de 2019», commente l’entraîneur national Rajessen Desscann.
Dans ce contexte, la structure des entraînements nationaux a été revue à la hausse et passe désormais à six sessions par semaine. Pour Rajessen Desscann, il est important que l’encadrement prenne une dimension un peu plus sérieuse.«Un joueur ne peut s’entraîner deux fois seulement par semaine. Cela est insuffisant. Dorénavant, les pongistes vont devoir s’entraîner au moins quatre fois la semaine, et trois exceptionnellement pour les joueurs qui seront pris par les études», souligne le technicien mauricien.
Si l’accent est mis sur la préparation des événements internationaux, l’AMTT n’a pas pour autant oublier la formation. Dans ce contexte, elle s’appuiera une nouvelle fois sur son programme Baby Ping. Mis en place il y a cinq ans, ce projet est un véritable réservoir de joueur pour la fédération.
«Ce programme nous a permis de voir l’éclosion de nombreux joueurs de talents et ces derniers ont par la suite rejoint le Baby Ping Elite qui est un niveau où sont regroupés les meilleur éléments. Parmi ces pensionnaires on notera la présence de la championne de Maurice en titre, Prathna Jalim ou encore Ivana Desscann. Prathna Jalim, qui est un bel exemple de la réussite de ce projet, quittera bientôt ce groupe pour rejoindre l’équipe nationale senior. Cela prouve que le programme est en train de faire ses preuves et nous allons continuer ainsi afin de dénicher de nouveaux talents et les préparer pour l’avenir», conclut l’ex-numéro un national.
Publicité