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Yogida Sawmynaden : «Nous sommes sur la bonne voie»

26 juin 2015

Yogida Sawmynaden : «Nous sommes sur la bonne voie»

Que pensez-vous de la préparation des sportifs en vue des JIOI 2015 ?

 

La préparation va bien. Les disciplines engagées sont pleinement concentrées sur l’échéance à venir. Dans certaines fédérations, il y a eu quelques changements avec l’arrivée de nouveaux directeurs techniques nationaux (DTN). Ces derniers se sont déjà mis au travail. Au niveau de mon ministère, nous avons apporté de nombreux ajustements qui seront certainement très bénéfiques pour les sportifs. Parmi, nous avons  mis à la disposition de chaque fédération un nutritionniste qui aura pour objectif de veiller à ce que les athlètes suivent une bonne alimentation selon les exigences de leurs disciplines respectives. En plus, des psychologues ont été engagés pour suivre chaque équipe individuellement. 

 

Selon vous, est-ce que les sportifs sont prêts pour les JIOI 2015 ?

 

Nous sommes encore à un mois et demi des JIOI et tous sont pleinement impliqués dans la préparation finale. Certains n’ont pas encore finalisé leurs sélections, d’autres sont en stage à l’extérieur et il y a quelques- uns qui sont engagés dans ces compétitions internationales. Nous sommes sur la bonne voie et nous serons prêts au moment d’aborder les Jeux.

 

Que pensez-vous de nos chances de médailles ?

 

C’est difficile à dire, car nous ne possédons pas encore la meilleure équipe, mais je suis sûr qu’avec de la volonté et que si nous croyons en nos chances, alors nous serons capables d’aller chercher le maximum de médailles. Pour ma part, je suis convaincu que ces Jeux des îles seront un déclic pour le sport mauricien. Cette année nous visons une bonne moisson de médailles, mais nous pensons, également, aux Jeux de 2019. Nous avons une jeune génération de sportifs qui est en train de faire ses preuves et nous devons l’encadrer dès maintenant.

 

Etes-vous confiant que Maurice pourra faire une meilleure moisson de médailles que lors des derniers JIOI aux Seychelles ?

 

Définitivement. Je reste convaincu que nous allons bien faire dans plusieurs disciplines, notamment en judo, en badminton, en natation, en basket-ball et en volley-ball.
Nos athlètes handicapés sont aussi bien préparés et en handball nous avons aussi de grandes chances de médailles. Pour ces Jeux, nous attendons beaucoup de nos sélections de football et il ne faut pas oublier le cyclisme où nous avons le potentiel de faire une bonne prestation.

 

Alors que nous sommes dans l’année des JIOI, il y a des tiraillements dans certaines fédérations sportives. Est-ce que cela aura une incidence sur la préparation des athlètes ?

 

Dans certains cas comme le cyclisme tout récemment, j’ai demandé aux différentes parties d’assumer leurs responsabilités, de mettre de côté leurs différends et d’œuvrer pour le bien-être de ce sport. Aujourd’hui nous voyons que la situation est retournée à la normale et que les athlètes sont capables de s’entraîner en toute quiétude. Cela témoigne de la bonne volonté des dirigeants des fédérations à travailler pour le bien du sport à Maurice. Je ne suis pas là pour diviser les gens. Je pense que nous devons tous travailler ensemble.

 

A moins de 41 jours des JIOI est-ce qu’il y a une ferveur patriotique derrière le Club M ?

 

Sur ce point-là, je tiens, aussi, à déplorer l’attitude de certaines personnes qui ont essayé de nous mettre des bâtons dans les roues, mais il y a un certain engouement de la population pour les JIOI. On sent que les gens attendent avec impatience les Jeux et au MJS, nous avons déjà établi un plan visant à aider les Mauriciens qui désirent assister aux JIOI à trouver un hébergement à La Réunion. De plus, nous avons demandé aux Supporters Club du Club Maurice de prévoir des fanions ainsi que des t-shirts et des drapeaux pour les Mauriciens qui assisteront aux JIOI.

 

Que pensez-vous des chances de voir Maurice abriter les JIOI de 2019 ?

 

Nous avons tous les atouts nécessaires pour pouvoir organiser les Jeux de 2019. Nous disposons déjà des infrastructures ainsi que de l’expérience de deux éditions à savoir 1985 et 2003. Mais, pour le moment, nous ne sommes pas encore là, car les Comores devraient abriter les Jeux. S’ils obtiennent l’organisation, ce serait bien pour eux car ils n’ont jamais organisé de Jeux des îles. Toutefois, s’ils ne pourront pas accueillir les Jeux nous sommes disposés à le faire. De toute façon, c’est au Comité international des jeux (CIJ) de designer le prochain pays organisateur.

 

Qadeer Hoybun

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