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«L’héritage culinaire»

Trois générations de Mooken partagent leurs recettes de manze lakaz

22 août 2025

On a donc la grand-mère, la mère et la fille. Bref, le trio des Mooken, avec donc Marie-Anthony, alias Gam, Françoise et Angelie, nous propose dès la mi-août un livret de cuisine du nom de «L’héritage culinaire», qui est une façon pour cette famille d’offrir son savoir en termes de manze lakaz, tout en le transmettant à la jeune génération de Mauriciens ou tout fan de bons mets d’ici.

Tout un programme bientôt disponible en librairie (une sortie pour mi-août), où nous retrouverons des plats comme un bon cari de haricots rouges à la viande, un rougaille de poisson salé avec un touffé lisou, un touffé dhal rason avec des brèdes, ou même des rotis et faratas Mooken style !

Angelie Mooken, qui s’y connaît bien en écriture – l’année dernière, elle a nous avait proposé le livre «À travers ses yeux» qui parle de résilience et de guérison émotionnelle – est celle qui s’est occupée des mots et de toutes les introductions et textes pour le livret. Elle nous dira que : «Tout a commencé par une envie toute simple : apprendre à cuisiner les caris mauriciens que j’aime, en particulier ceux de ma mère et de ma grand-mère. En les notant pour ne pas les oublier, j’ai réalisé que ces recettes pouvaient aussi servir à d’autres, surtout à ceux qui, comme moi, n’ont pas forcément grandi derrière les fourneaux, mais qui tiennent à préserver nos traditions et à retrouver le goût authentique des caris d’antan. C’est ainsi que l’idée du projet a germé, presque naturellement. C’était aussi, avec le recul, la meilleure façon pour moi de rendre hommage aux femmes de ma vie. Elles, à travers leurs plats ; moi, à travers l’écriture. Une manière de transmettre ce qu’elles m’ont donné, à ma façon (…). J’ai longtemps eu le sentiment que cet héritage se perdait, peu à peu, englouti par le rythme effréné de nos vies modernes. La routine, les obligations, le manque de temps… On délaisse bien souvent les plats faits maison, mijotés avec patience, au profit de repas rapides. Préparer un cari avec des épices écrasées à la main devient presqu’un luxe. À travers ce projet, j’ai voulu affirmer le contraire : cet héritage mérite de vivre, d’être transmis. Il ne s’agit pas seulement de recettes, mais d’une culture, d’une mémoire collective, d’un savoir-faire profondément enraciné dans nos foyers.»

Une grande complicité lie ce trio qui veut partager son patrimoine familial.

Elle nous parle aussi du choix des recettes du livret : «Tout s’est fait naturellement.  C’est un amalgame de celles de ma grand-mère et de ma mère, des caris qu’elles cuisinent souvent, ceux que je préfère, mais aussi ceux qui portent une histoire. Chaque plat choisi a une résonance particulière, un souvenir, une anecdote, un parfum d’enfance.»

Allumez toujours la gazinière et allez chercher lapoud cari. Les Mooken sont bien décidés à vous régaler très bientôt !

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