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29 mars 2025 17:20
Ce dimanche 30 mars est un jour spécial pour la communauté telugu qui accueille la nouvelle année selon son calendrier. À l’occasion, plusieurs jeunes participeront à un programme culturel dans l'après-midi, un moyen pour eux de valoriser et de préserver leur culture.
Des traditions qui traversent le temps. Un héritage qui se transmet de génération en génération. Un patrimoine culturel riche et historique qui se raconte et se vit avec passion et spiritualité. En ce dimanche 30 mars, à l’occasion de la fête Ugaadi, qui marque le nouvel an telugu, plusieurs jeunes monteront sur scène pour donner des représentations et faire vivre la culture telugu. Ils font partie de la Mauritius Telugu Maha Sabha, où ils participent activement à faire perdurer l’héritage culturel et spirituel de la communauté telugu. Pour marquer cette date importante du calendrier telugu, l’organisation organise chaque année un grand show culturel. Après une prière qui se fera au siège de la Mauritius Telugu Maha Sabha à Grande-Rivière dans la matinée, un programme culturel aura lieu à l’Indira Gandhi Centre for Indian Culture en début d’après-midi. Un show fait de musique, de danse et de sketchs auquel participeront plusieurs artistes de la communauté et jeunes engagés dans les activités culturelles de la communauté.
Parmi eux, Keshina Poliah, 22 ans et étudiante à l’université. Pour elle, qui a évolué au sein de la Mauritius Telugu Maha Sabha depuis sa plus tendre enfance, participer à ce show est devenu presque une tradition. «Depuis que je suis petite, je suis dans cette société qui a toujours été bien fréquentée par la communauté. Mes amis, mes cousins et cousines y sont aussi. Comme ma famille a toujours été engagée dans la culture, j’ai lui emboîté le pas naturellement. J’ai appris très jeune la danse et participe dans les dramas et sketchs mettant en valeur la culture telugu. Cette année encore, nous avons préparé un programme culturel avec tous les membres et c’est un plaisir de donner cette représentation pour célébrer le nouvel an telugu.»
Selon la jeune femme, cette date importante du calendrier hindou fait la joie de toute la communauté. «Ce qui est vraiment bien, c’est que cette fête rassemble toute la famille, toute la communauté. Le matin, nous irons à la prière et ensuite, nous allons rentrer à la maison pour nous préparer avant d’aller à la fête. Chaque année, c’est comme ça. C’est devenu notre tradition.» Monter sur scène est pour elle quelque chose de vraiment spécial. «Nous nous préparons depuis deux mois avec des répétitions deux fois la semaine. C’est un vrai travail d’équipe. Derrière le show qui sera présenté, il y a beaucoup d’effort, de travail. Nous nous sommes vraiment impliqués pour que ce soit un succès. Nous avons choisi le thème de la jeunesse.»
Contribuer à la transmission de la culture telugu est, lance Keshina Poliah, une vraie fierté. «C’est ma façon à moi de contribuer et de rendre hommage à nos aînés qui sont venus à Maurice. Je m’estime chanceuse de connaître mon histoire, ma culture et mes traditions. Mes parents m’ont toujours poussée à apprendre, à aller au temple et à participer, et je suis reconnaissante pour cela.» Comme Keshina Poliah, Lakshana Khouna Chinniah, 13 ans, et Jacintha Sanasy, 16 ans, vivent intensément ces célébrations. Impliquées dans les activités culturelles de la Mauritius Telugu Maha Sabha depuis leur enfance, elles participeront cette année encore au programme culturel à Phoenix. «Je fais de la danse depuis que je suis petite. Cette année, j’ai participé au niveau régional à Moka et maintenant, au niveau national avec le programme aujourd’hui», confie Lakshana Khouna Chinniah qui est en Grade 8. Après beaucoup de répétitions, elle se sent fin prête à monter sur scène. «La préparation s’est bien passée. Nous sommes un peu fatigués, un peu stressés, mais aussi très excités. Pour moi, c’est une tradition qui est très importante.»
Jacintha Sanasy, étudiante au SSS Sodnac, fréquente le Valetta Shri Narasimha Mandira depuis qu’elle est petite. «J’ai commencé la danse très jeune. J’assiste régulièrement aux prières et aux activités religieuses et culturelles de ma localité. Ma cousine Geysha Sanasy m’a montré comment danser et aujourd’hui, je peux dire que je suis douée pour la danse traditionnelle telugu. Mes parents apprécient beaucoup que je sois engagée ainsi.» Cette année, dit-elle, l'équipe a mis les petits plats dans les grands pour donner une représentation à la hauteur de l’événement. «Notre équipe incarne le Neem, qui représente l’acre parmi les six goûts, et notre couleur est le vert. Nous allons danser sous le coaching de Nivritee Appadu et sommes prêts à relever le défi.» Comme chaque année, Jacintha Sanasy et ses amis donneront le meilleur d’eux-mêmes.
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