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Une dame de 55 ans meurt après 45 jours d’hospitalisation

Une proche : «Elle n’est pas morte à la suite des coups de son époux»

24 février 2025

Les larmes sèchent mais la douleur du deuil reste. Les proches d’une habitante de Forest-Side en savent quelque chose depuis le décès tragique de cette dernière. Cette dame de 55 ans est décédée à l’hôpital de Rose-Belle après 45 jours d’hospitalisation. La quinquagénaire avait été admise dans cet établissement hospitalier après une vive altercation avec son époux, survenue en décembre. La police avait d’ailleurs procédé à l’arrestation de ce menuisier de 58 ans. Il a dû fournir une caution pour retrouver la liberté. 

Une charge provisoire de domestic violence act a été logée contre lui. Il a retrouvé la liberté sous caution le 8 janvier. Son épouse a, elle, rendu l’âme en février. «Elle n’est pas morte à la suite des coups de son époux. Elle était déjà malade. Elle avait un gros problème d’hypertension», nous dit une proche.

Cette affaire a éclaté le 28 décembre. Ce jour-là, suivant une requête, la police s’est rendue au domicile du couple à Résidence Atlee vers 7h20. Sur place, les officiers ont retrouvé la femme allongée sur un sofa au rez-de-chaussée dans en piteux état. Peu après, elle a été transportée à l’hôpital Jawaharlal Nehru par le SAMU. Interrogé, le fils du couple a expliqué à la police que sa mère avait été agressée par son père suivant une dispute conjugale. La police n’a pas tardé à arrêter celui-ci. Selon la police, cet homme de 58 ans empestait l’alcool lors de son arrestation. 

Mais il a volontairement accompagné les policiers au poste de police de Curepipe pour les besoins de l’enquête. Les enquêteurs précisent que le suspect ne portait aucune marque de violence sur le corps. Il a été placé en détention provisoire après sa comparution à la Bail and Remand Court. Il a retrouvé la liberté sous caution le 8 janvier. «Li vre ki madam-la ek so misie ti gagn enn gro diskision avan li fer enn malez ek so garson. Misie-la pann bat so madam selman. Se enn gro malantandi kinn deroule dan sa case-la», nous dit une proche. 

Selon notre interlocutrice, la défunte a confié à son entourage que «so tension ti pe res for trwa zour dafile». Elle ne se sentait d’ailleurs pas bien. Sa relation avec son époux était aussi un peu tendue. La situation a empiré dans la soirée du 27 décembre lorsque ce dernier est rentré à la maison aux petites heures. «Ti ena fet dan travay. Misie-la inn rant lakaz 2 zer. So landime linn leve boner linn al bwar ankor. Madam-la inn leve 6 zer. Diskision inn leve lerla. Dan pe diskite misie-la so lame ek frot ek lazou madam-la. Li ti ankor sou sa ler-la. Madam-la inn tann pak. Linn panse ki so misie inn bat li», souligne une proche.

En réalité, elle a fait un AVC. Elle a fait un malaise juste après, avant de sombrer dans le coma. Elle s’est d’abord confiée à son fils. «Garson-la ti lakaz sa moman-la. Ala kifer linn dir lapolis ki so papa inn batt so mama. Se apre lamor ki dokter inn dir nou kinn arive vremem sa zour-la», précise notre interlocutrice.

Après l’autopsie, un médecin légiste de la police a confirmé ce qu’un membre du personnel soignant de l’hôpital de Rose-Belle leur avait dit un peu plus tôt. Des policiers du poste de police de Curepipe leur avaient également dit que «ti aret misie-la pou narnye». L’enquête se poursuit.

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