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Par Yvonne Stephen
22 août 2017 03:12
Des petits cannelés gourmands. Et des madeleines de bien-être. Dans son sillage, Angélique Fayolle, 25 ans, laisse ses douceurs-signature. Des petites choses à croquer. Arômes délicieux et saveurs simples : petits rappels des plaisirs de l’enfance. C’est à Mon-Désert/Mon-Trésor, dans la cuisine familiale (où elle nous reçoit en ce mercredi matin un peu frisquet), qu’elle a lancé sa petite entreprise. Elle y mélange farine et poudre de perlimpinpin. Y ajoute des perles de joie et un rien de magie pour parfumer et tout sublimer. Ici, pas de pâte à sucre ou d’exhausteur de goût. D’ailleurs, la margarine y est bannie. On parle beurre, produits de qualité et recettes traditionnelles. «Je fais des choses simples. Mais elles sont bien faites et elles ont beaucoup de goût.»
Pour retrouver ses petits plaisirs, faites un tour sur sa page Facebook – Créations gourmandes d’Angélique – ou dégustez-les à Miss Daisy Bistrot (Rose-Hill) ou au Corner Lounge (Quatre-Bornes) où elle place ses merveilles sucrées. Briochettes, meringues, red velvet cupcakes, amaretti, napolitains, tartelettes au chocolat : pour les mignardises. Génoise à la noix de coco, fondant au chocolat et marguerite : pour les envies plus consistantes. Côté salé, elle propose également des pâtes fraîches. Dans la liste gourmande d’Angélique, on ne retrouve pas les titres du moment mais les mélodies de toujours. Et c’est son «miam kiffe» à elle. D’ailleurs, depuis qu’elle s’est lancée, en mai, il n’y a pas eu de fausse note. Son concept plaît.
«Je suis dans mon élément. C’est extra.»Cette commerciale, qui a commencé par étudier la décoration intérieure, ne compte pas les heures passées dans sa cuisine et les réveils à 4 h 30 les matins de livraison. Les week-ends, les mains dans la farine : «C’est trop top», assure-t-elle avec le sourire. Si elle ne se paie pas encore de salaire, cela ne l’empêche pas de rêver plus grand. «J’aimerais bien ouvrir un café un jour.» D’ailleurs, quand on fait un pari osé, on doit aller jusqu’au bout. La jeune femme a lâché son emploi pour faire de sa passion son métier. Et, avec le soutien de ses proches et de son fiancé, pour l’instant ça lui va plutôt bien. Pourtant, elle a un aveu à faire : elle n’aime pas les gâteaux. Quoi ? Eh oui ! C’est comme ça : «Mais j’adore les réussir.»
Une perfectionniste ? Absolument. Et quand, à 8 ans, elle reçoit son premier livre de recettes, sa petite obsession et la pâtisserie se fondent en une délicieuse rencontre. «Il faut être carré, suivre les grammages à la lettre. C’était une révélation quand j’ai fait mon premier gâteau au yaourt.» Depuis, elle en a fait des gâteaux et testé des recettes : «J’essaie jusqu’à ce que ce soit parfait.» Trouver ses petites astuces et créer ses tours de main. Et elle espère, encore longtemps, semer ses petites douceurs…
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