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Arnaud Govinden : Dessine-moi un skateboard

3 mai 2017

Les créations du jeune homme sont disponibles sur la page Dead Men’s Eyes sur Facebook.

Créer de ses propres mains. Arnaud Govinden a toujours adoré ça. Petit déjà, il aimait dessiner. En grandissant, son choix d’études s’est évidemment porté vers le graphisme. Ce qui lui plaît encore plus dans ce qu’il fait, c’est de travailler le produit brut, de le toucher, de tailler dans la matière première, de façonner pour créer quelque chose de beau et d’unique. 

 

C’est notamment pour cela que, depuis un an, Arnaud Govinden, 29 ans, fabrique des skateboards qui n’ont rien de traditionnel. Loin des planches commerciales, les créations du jeune homme, qui utilise du bois massif, se veulent originales et 100% faites à la main. Comme des pièces d’art, elles se déclinent en plusieurs formes et couleurs. «Les boardssont inspirés des années 60 et 70. J’apprécie beaucoup les films qui parlent de cette époque, notamment Lords of Dogtown.»

 

Pour ses skateboards, aussi connus comme les solid hardwood skates ou les longboards, ce graphiste de formation a créé Dead Men’s Eyes, sa marque de fabrique, disponible sur Facebook et Internet. «C’est un nom qui vient d’une chanson des Arctic Monkeys, un de mes groupes préférés. L’idée de créer des boardsa commencé à germer l’année dernière quand je regardais une vidéo de downhilling sur YouTube. À partir de là, j’ai fait des recherches, dessiné des modèles avant de me documenter.» Un essai entraînant un autre, Arnaud a finalement développé un véritable talent pour la fabrication des skateboards. 

 

Ancien étudiant du Fashion & Design Institute, celui qui a toujours aimé le dessin et le graphisme procède étape par étape. Il découpe d’abord le bois, juge la longueur et la balance de la planche, ponce, crée un dessin spécifique au board sur ordinateur, avant de le reproduire sur le bois. «Le tout est homemade.» Sa dernière collection, composée de huit skateboards, se décline dans un style vintage. «Avant, créer un boardme prenait entre deux et trois jours. Aujourd’hui, je peux en fabriquer un en l’espace de  7 à 9 heures. Plusieurs choses m’inspirent. Une forme ou une couleur. Je cherche toujours à innover, tout en essayant de garder l’esprit et l’âme du produit», explique Arnaud Govinden. 

 

Toujours désireux de tenter de nouvelles idées, le jeune homme espère bientôt travailler sur une nouvelle collection qui, cette fois, sera faite à base de bois recyclé, histoire d’emmener Dead Men’s Eyes vers de nouveaux horizons.

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