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Par Yvonne Stephen
3 août 2014 16:59
Se laisser bercer par la musique. En rythme et avec grâce. Laisser les notes se charger de la suite des événements. Un déhanché par-ci. Un petit entrechat par-là. La danse, c'est lâcher prise. C'est exprimer ses émotions, parler avec ses mouvements. Aurélie Dumolard le sait et c'est pour cela qu'elle aime, avec passion, cet art qui fait vibrer sa vie. La jeune femme, âgée de 24 ans, évolue dans cet univers dansant depuis toujours. Et elle a lancé son école de danse, il y a quelque temps. Elle y donne des cours à des enfants, «de la base de la danse classique à la danse moderne».
Elle évolue aussi dans les pas de sa maman, Patricia Sardes, qui a une troupe de danse, les So Watt. Aurélie assure les spectacles avec elle et le reste des danseurs : «Nous faisons de tout : des danses indiennes, africaines, du séga, pour ne citer que ces exemples-là. Tout dépend de la demande du client.» Elle se rappelle du temps où elle suivait ses parents dans leurs représentations à l'hôtel : «J'étais toujours devant la scène pour les répétitions et les représentations. Mon papa chantait. Ma maman dansait. Je crois que mon amour pour la danse est né comme ça.»
À 7 ans, elle suivait des cours de ballet classique : «Ensuite, c'était la découverte de la danse contemporaine. Je ne cesse d'apprendre. D'ailleurs, je suis, en ce moment, des cours de modern jazz.» Elle ne s'arrête jamais et aime tout ce qui fait bouger : «Je n'ai pas de danse préférée. Je les aime toutes. Quand ça ne va pas, je danse. Quand ça va bien, je danse aussi.»
Depuis qu'elle a lancé ses cours, Aurélie est épanouie : «J'aime beaucoup travailler avec les petits. Il n'y a rien de plus vrai qu'un enfant.» Elle est également enseignante à l'école Paul et Virginie. Une autre de ses passions : «Je travaillais dans l'administration, mais je voulais enseigner et je me suis battue pour que ce rêve devienne réalité. Ce métier m'apporte beaucoup.»
Aujourd'hui, elle ne souhaite pas que la danse devienne son job à plein temps : «Je préfère que ça reste une passion. J'ai peur de perdre cette flamme si j'en fais mon gagne-pain.» Elle préfère se laisser bercer par la musique. Et laisser les notes guider ses pas.
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