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Best Young Mauritian Scientist 2014 : Shameem Bibi Begum Fawdar et sa passion pour la science

15 avril 2015

Shameem compte fièrement apporter son soutien à la science.

Le cancer et ses bases génétiques dans le contexte mauricien. C’est sur ce thème que Shameem Bibi Begum Fawdar, une doctoresse de 31 ans, a réalisé une étude. Celle-ci lui a d’ailleurs valu le Best Young Mauritian Scientist Award 2014, un concours organisé par le ministère de la Technologie, de la communication et de l’innovation, avec la collaboration du Mauritius Research Council. L’objectif de ce concours est de reconnaître l’effort des jeunes scientifiques et chercheurs mauriciens, et de comprendre comment leurs innovations peuvent avoir un impact sur la vie quotidienne des Mauriciens.  Shameem Bibi Begum Fawdar a reçu ses prix jeudi à la Cyber Tower 1, Ébène : un chèque de Rs 100 000, un trophée, un certificat et une somme de Rs 50 000 pour lancer une recherche à court terme dans une université à l’étranger.

 

Shameem est une amoureuse de la science, notamment de la recherche, depuis son adolescence. «Je me suis lancée dans ce concours afin de mettre mes connaissances en pratique pour faire évoluer le monde la médecine à Maurice», explique la jeune femme. Pour elle, c’est un honneur de savoir que sa recherche a été reconnue : «J’ai toujours voulu faire avancer les choses dans le domaine cancéreux. C’est la raison pour laquelle je me suis lancée sur cette voie, afin de mieux comprendre les différents types de cancer sur le plan génétique à Maurice.»

 

Cette habitante de Port-Louis a suivi des cours en Biotechnology in Medicine à l’Université de Westminster en Angleterre pendant trois ans. «C’est au cours d’un de mes projets durant ma première année d’étude à l’université que j’ai eu un déclic pour la recherche scientifique», explique notre interlocutrice. Sa passion s’est développée au fil des années grâce à ses mentors : le Dr John Brognard, Cancer Research à Manchester, et le Dr Mark Clements, Senior Lecturer et Scientist.

 

L’avenir, Shameem l’envisage toujours dans la recherche et dans la lutte contre le cancer : «Je compte solliciter la collaboration de plusieurs instituts de recherche afin qu’on mette tous la main à la pâte pour trouver de nouvelles solutions aux problèmes génétiques dans le domaine du cancer. Chercher, étudier et expérimenter, c’est l’activité de tout chercheur. Rien ne m’arrête.»

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