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Chez Dady’s : À la table d’Allan et Jason Wright

30 juin 2016

Les Wright vous invite à venir découvrir leur cuisine.

Unbon parfum de… cuisson flotte dans l’air. Dans un décor agréable, avec des couleurs chaudes et dans un espace accueillant, serti ici et là d’objets récup’, Dady’s, mené de main de Chef par Allan et Jason Wright,  est une invitation à une petite balade gourmande. Mais pour le père et le fils, le restaurant, qui a pris cette semaine une nouvelle direction avec sa nouvelle identité, est aussi un hymne à l’amour.

 

Car si aujourd’hui, le père et le fils réalisent un vieux rêve – celui d’ouvrir leur restaurant familial –, c’est surtout pour rendre hommage à deux êtres qui leur sont chers : Sylvia et Jeffrey, tués dans les inondations du 30 mars 2013 dans le tunnel du Caudan. D’ailleurs, le nom du restaurant est un condensé des prénoms de tous ceux qui leur sont chers. C’est dans ce petit coin de paradis, à Curepipe (corner Sir Winston Churchill/St Clément), à quelques pas du Garden Village, que Jason, aidé de son père et d’une toute petite équipe, orchestre ses partitions culinaires.

 

Et chaud devant ! Quand il est en cuisine, tout ce qui suit est un véritable festival pour le palais. Les yeux se régalent et les papilles dansent de bonheur. De la cuisine chinoise (minn frit, bol renversé, entre autres) à la cuisine italienne (spaghetti bolognaise, carbonaraou lasagne), en passant par la cuisine créole, les plats se déclinent dans tous leurs états. Bref, des plats à rendre complètement… food ! 

 

«C’est pour nous un grand bonheur de pouvoir ouvrir notre restaurant. Avec mon fils, nous avions tenté, quelque temps après le drame que nous avons vécu, de faire fonctionner le resto. Mais on ne fonctionnait pas vraiment à fond. On le faisait juste pour ne pas sombrer. On a pris notre temps et maintenant, nous sommes fin prêts à fonctionner à plein régime»,explique Allan Wright. Tout dans le restaurant, explique-t-il, porte l’empreinte de son épouse Sylvia. «C’est un projet qu’on avait et qu’on préparait depuis longtemps. Sylvia avait ainsi choisi les meubles, les couleurs, la déco et, avec Jason, nous avons fait en sorte de respecter ses choix», confie Allan Wright.

 

Derrière le bar, deux portraits : ceux de son épouse et de son fils, à la lueur d’une bougie, tiennent une place de choix. «Tout ce qu’on fait, c’est pour eux. On a tout fait pour que ce projet se concrétise»,explique Jason. Le jeune homme, aujourd’hui très fier d’être en charge de sa cuisine, où il peut exprimer l’énergie créatrice qu’il s’est forgée au fil d’une petite carrière à l’hôtel Labourdonnais,à Port-Louis, mise, dit-il, sur des produits de qualité. Et de sa cuisine fusion – qui propose aussi des plats à emporter sur commande – sortent des délices aussi appétissants que visuellement agréables à regarder.

 

Ses plats signatures, tels que le sushi, le sashimi et ses burgers traditionnels et ses accompagnements, ou encore ses boulettes maison, révèlent une palette gustative riche et ensoleillée. Investi d’une plus grande liberté créative, le jeune cuisinier innove également en donnant à ses recettes des touches de saveurs locales, dont lui seul a le secret.

 

Son restaurant (ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 10 heures à minuit, et également présent sur Facebook) comprend 40 couverts, une pièce qui peut être privatisée et des mets très colorés servis à la table d’un père et d’un fils qui forment un duo gourmet et gourmand.

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