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[COUP DE COEUR] Valérie Peka & Gérard Lafolle : Passionnés jusqu’au bout des… pieds

8 mars 2016

Les deux danseurs cheminent au sein de Crazy Salsa Mauritius depuis trois ans.

Lamusique résonne et les visages s’éclairent ! Les déhanchés s’enchaînent. Comme dans un zouk, la fluidité des jambes donne le la. Pour le reste, la posture et le maintien du buste sont dictés par les influences du tango. Les pas suivent : voluptueux, envoûtants ! C’est Valérie Peka et Gérard Lafolle qui exécutent un kizomba, une danse de couple qui conjugue les sonorités du zouk et la sensualité du tango.

 

Voilà plusieurs années que ce duo de choc se connaît. À tel point qu’il a décidé, il y a trois, de se lancer dans l aventure Crazy Salsa Mauritius,une école de danse qui propose d’initier tous ceux et celles qui le veulent aux danses latines. D’un côté : Valérie, directrice de l’école qui, en trois ans d’existence, fêtés hier, a établi un petit réseau d’élèves à travers l’île (Mahébourg, Tamarin, Quatre-Bornes et bientôt Curepipe). De l’autre : Gérard, jeune homme de 30 ans qui, depuis toujours, ne vit que pour la danse et qui, en tant que partenaire de Valérie, est un moniteur dont le moteur est de transmettre son savoir et son amour pour la danse à ses élèves.

 

Si toute son existence tourne autour de cette forme de danse qui lui permet chaque jour de se réaliser, Gérard a toutefois une petite particularité : il est sourd-muet. Et c’est par des vibrations qu’il arrive à ressentir la musique pour ensuite donner vie à des chorégraphies avec sa partenaire. «On se comprend facilement», confie Valérie.«C’est à travers la danse qu’on communique»,explique, pour sa part, Gérard.

 

À l’heure des bilans de cet anniversaire spécial, les deux ne peuvent que mettre en avant l’histoire d’une belle aventure faite de rencontres, de plaisirs partagés à deux et de rencontres. «Je suis heureux quand je vois un élève faire des progrès»,ajoute Gérard. Avec Valérie, ils ont vu plus d’une centaine d’élèves passer par leur petite école – une équipe de sept personnes y travaillent – où les danses latines se dévoilent. «Nous passons d’un style à l’autre. Nous enseignons la bachata, la salsa, le kizombaet la samba. Chaque danse a un esprit et nous essayons de transmettre cela à nos élèves qui ont entre 12 ans et 75 ans»,raconte Valérie.

 

Au fil des années, elle a également tissé des liens avec ses élèves : «Il y a des élèves qui me suivent depuis le début. Par exemple Solenza, une inconditionnelle de la danse qui a 54 ans.»Souvent sur scène pour des spectacles et autres représentations, Valérie et Gérard sont aujourd’hui plus que jamais motivés à transmettre le virus de la danse à qui le veut. «C’est non seulement un passe-temps mais aussi un bon moyen de garder la forme et de partager des moments avec d’autres personnes passionnées»,conclut Valérie, avant de retourner à la danse.

 

La musique démarre. Elle est rejointe par Gérard. Les visages s’éclairent. Place à la salsa à travers une spirale infernale, des successions de mouvements tournants avec fluidité, des mouvements où les jambes et les pieds s’expriment ! 

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