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19 octobre 2014 02:28
Il en parle en pesant chacun de ses mots. Avec beaucoup de sensibilité et d’amour. Pour Cyril Perrier, ses voitures sont comme des petits bijoux qu’il ne se lasse jamais de bichonner. À la fois en donnant de sa personne et en ne comptant pas sur les dépenses.
«C’est quelque chose que j’adore. J’ai commencé il y a quelques années et je n’ai pas pu m’arrêter», nous dit le passionné. Dans sa cour à Tamarin, une vingtaine de voitures : des modèles anciens qui ont marqué leur temps, et qui, pour certains, ont aussi marqué l’histoire. Entre sa moto, une pièce très rare, et les autres véhicules qui complètent sa collection, chaque pièce renferme un cachet historique. Mais Cyril, lui, a sa préférée. C’est une Triumph TR 3 : «C’est par elle que tout a commencé.»
Il était très jeune. «J’avais 22 ans», se souvient-il. Il l’a vue et, plus qu’un simple coup de cœur, ça a été carrément un coup de foudre : «Il me la fallait.» C’est donc à force de sacrifice, car ce n’était pas donné de s’offrir la voiture de ses rêves sur un coup de tête : «C’est une voiture de 1960. Avec sa couleur verte, sa belle coupe et sa mécanique, je suis complètement tombé sous son charme.» Entre les différentes dépenses, les frais pour pouvoir rouler sa voiture, Cyril n’hésite pas à mettre la main à la poche : «Quand on aime, on ne compte pas.» C’est ainsi qu’il a roulé sa Triumph TR 3 pendant dix ans, tout en enrichissant, au fil du temps, sa collection. Chez lui, tout l’espace est occupé par ces petites merveilles dont il s’occupe comme la prunelle de ses yeux. Les modèles se côtoient ; ainsi, une Land Rover de 1954 jouxte une autre de 1964, entre autres.
Cherchant toujours à nourrir sa passion, Cyril vient d’ailleurs d’investir dans une Mercedes de 1959, qu’il a fait venir d’Australie et qu’il roulera le 2 novembre, lors du Classic Tour. «Je n’ai pas pu résister à sa beauté», dit-il, en pesant chacun de ses mots… comme s’exprimerait un amoureux !
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