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10 juin 2014 02:05
Yeux pétillants, énergie à revendre… Aucun doute : Déborah Jubeau, 23 ans, est une sacrée passionnée. Son dada s’appelle l’art, son CV s’appelle… beaucoup ! Car elle en a fait des choses cette jeune femme : du théâtre depuis le collège, de la chanson (on l’a entendue sur le CD de la pièce Porgy ek Bess), de la musique (elle a appris à jouer de la ravanne). En tout cas, son travail artistique a été justement récompensé lors du Festival Passe-Portes, à laquelle participaient les artistes de la scène venant de divers pays et dont la cérémonie de clôture s’est tenue le dimanche 1er juin. Notre Mauricienne s’est vue attribuer la mention spéciale du jury pour sa prestation dans deux pièces de théâtre : Sweet Sour Suite de la Compagnie Pyerkaré et Nos amis les humains, adaptation du livre de Bernard Werber par Maeva Veerapen.
Eh oui, notre interlocutrice a joué dans deux pièces rien que pour ce festival. Elle est comme ça Déborah Jubeau, sœur du styliste Emilien Jubeau, une vraie jongleuse artistique ! «Ne vous inquiétez pas, notre famille est tout ce qu’il y a de plus normale, on ne parle pas que d’art. Mais c’est vrai que j’ai une mère qui est artiste-peintre et costumière. Donc, on peut dire que j’ai hérité de la sensibilité artistique depuis toute petite», dit-elle.
C’est surtout au Lorette de Mahébourg qu’elle fera ses premières armes, après avoir pris des cours de danse dès son plus jeune âge. Elle participera au National Drama Festival catégorie française pour la pièce Arc-en-Ciel, où elle sera sacrée meilleure actrice. Puis, elle a découvert la ravanne, la musique, sans pour autant quitter les planches. L’art, c’est un peu son oxygène. «C’est indispensable, c’est la meilleure façon d’apprendre des autres», soutient Déborah Jubeau qui a aussi un bon pied dans l’audiovisuel de par son travail.
Celle qui a participé, en compagnie de la metteuse en scène Véronique Nankoo-Barnes, aux Jeux de la Francophonie, à Nice, en septembre dernier (catégorie culturelle), s’éclate sur les planches. «C’est un plaisir pour moi d’être sur scène, où je m’amuse comme pas possible», s’exclame-t-elle sur les bienfaits de l’art, notamment du théâtre. «Il faudra introduire le théâtre au niveau professionnel. Car c’est souvent une thérapie, on est ce qu’on n’est pas sur scène, on repousse ses limites», dit-elle.
Pas le temps d’en dire plus, il faut qu’elle file. Sur encore un autre projet sûrement.
Une jeune femme qui aime toucher à tout ce qui est artistique.
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