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DJ Snake, un pote sous les tropiques

Une grande amitié lie le DJ à Assad.

Il était prévu que l'un des artistes les plus en vogue en ce moment nous propose un show d’enfer le samedi 14 décembre au stade de Côte d'Or. Mais quelques jours avant, il a papoté un peu avec nous….

Il a bossé avec Justin Bieber ou encore Lady Gaga. Et en ce moment, il fait un carton avec Loco Contigo, sans oublier des tubes comme Taki Taki et Lean On avec le trio de Major Lazer, qui sera bientôt chez nous. Il s’agit de l’incontournable DJ Snake qui devait, à l'heure où nous mettions sous presse, nous offrir un concert le samedi 14 décembre au stade de Côté d'Or, sur une initiative d’Holdem Events.

 

Grosses lunettes, gros gabarit, bien grand aussi… À son arrivée à la conférence de presse le mercredi 11 décembre, le DJ intimide presque par son côté lover vagabond. Mais lorsque l’artiste, de son vrai nom William Sami Étienne Gringahcine (né de père français et de mère algérienne), parle, il dévoile pas mal de sensibilité. Allez, on a carte blanche pour s’approcher de lui et de son univers !

 

Déjà, DJ Snake, 33 ans, est un petit curieux : «J’aime utiliser mes voyages pour aller à la rencontre des pays. J'aime les observations musicales. Et dans ce beau pays qu'est l'île Maurice, je vais profiter du temps libre pour me promener, m'imprégner et m’inspirer aussi de la musique et de la culture locale.» Par la suite, celui dont les clips comptent des milliards de vues sur YouTube avoue s'ennuyer un peu à trop écouter ses morceaux : «J'en ai un peu marre d'écouter mes chansons (rires), qui passent souvent par un long processus avec le mixage, l'écriture, tout ça. Par contre, on ne se lasse pas du feeling qui se dégage du public lorsque la chanson en question passe dans le show.»

 

Au-delà de la musique, de la gloire, une histoire d'amitié se cache derrière la venue de DJ Snake à Maurice : celle avec DJ Assad. «On se connaît depuis environ 15 ans», confie celui qui était très porté sur le graffiti dans le passé. «Je vendais des disques et à chaque fois que quelqu'un venait dans le magasin et me demandait ce que j'avais de nouveau, je disais ‘‘Assad, Assad’’ ! (…) On s’est beaucoup soutenus et je pense qu'on est de bons exemples de détermination. Je lui devais bien de venir un jour chez lui pour un concert.» Et DJ Snake, ça vient d'où ? «J'étais jeune, j’avais 14 ans, et j'étais un peu con, mais bon, c'était parti, je n'ai pas pu le changer.»

 

Bon, on arrête, DJ Snake a une longue route à faire après son show mauricien : «C’est mon premier concert depuis le mois de septembre. J'avoue que je suis un peu rouillé (rires). Mais par la suite, je reprends la route, probablement pour me rendre aux États-Unis pour des collaborations. Ensuite, cap sur l’Asie, notamment à Hong Kong et en Inde.»