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Par Sabine Azémia
8 octobre 2015 16:54
«Plus on est nombreux, plus on arrive à avancer ensemble.» C’est pourquoi Stéphanie François-Seerutton, Webmaster pour l’Esokia Web Agency, a récemment décidé de lancer une page Facebook (Combattons nos kilos entre filles) pas tout à fait comme les autres. Objectif : offrir une plateforme aux femmes pour qu’elles y partagent des astuces diététiques, des recettes allégées, des conseils nutritionnels ou encore qu’elles organisent des activités sportives en groupe dans diverses régions de l’île, avec pour but de perdre du poids.
À seulement 27 ans, Stéphanie fait preuve d’une grande motivation lorsqu’il s’agit d’organiser des activités sportives ou des causeries pour aider celles qui sont en surpoids à combattre les kilos en trop. Du sport, de la danse : ce sont autant d’activités physiques au programme. «Je me suis lancée dans cette démarche, car je voulais maigrir et je ne voulais pas être seule à le faire. J’ai côtoyé beaucoup de femmes qui sont en détresse morale à cause de leur poids et qui sont affectées du regard que porte la société sur elles», explique Stéphanie.
La jeune femme décide donc de créer la page Facebook Combattons nos kilos entre filles. Elle invite d’ailleurs celles qui le souhaitent à la rejoindre. «Nous sommes à plus de 6 000 membres jusqu’à présent et j’en suis fière. En août, notre première rencontre a eu lieu au gymnase James Burty David, à Curepipe, où un défilé de mode et plusieurs activités ont été organisés pour les filles. Cela m’a fait plaisir de les voir sur scène, de voir leur épanouissement. Des causeries sur la façon de perdre des kilos et des directives à suivre pour une meilleure alimentation ont aussi été organisées», souligne Stéphanie qui prévoit d’organiser plus d’activités à l’avenir.
Autre projet : faire de cette plateforme une organisation non gouvernementale. «Avec l’aide de mon amie Stéphanie Clément, nous comptons approcher les femmes au foyer et les associations de femmes pour les inviter à se joindre à notre cause.» Cependant, pour que ce projet se concrétise ou encore pour continuer à organiser des activités, «on aurait besoin de sponsors», poursuit Stéphanie.
Car tout ce dont elle rêve, c’est «que la femme soit heureuse dans sa peau et non malheureuse à cause de son surpoids».
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