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Par Sabine Azémia
16 novembre 2015 02:27
Dès les premiers pas chez les Woodun, à Vacoas, une forte odeur de mehendi titille les narines. Jaya, une des quatre enfants de la famille, a une passion particulière : l’application du henné. «Le mehendi, c’est un art qui me permet d’être créative, de me déstresser», confie la jeune femme de 22 ans. Elle a récemment créé une page Facebook : Jaya Woodun, Mehendi Arts. Objectif : faire découvrir son art, qu’elle exerce depuis quatre ans, au plus grand nombre.
C’est avec l’encouragement de ses proches qu’elle a décidé de donner libre cours à sa passion. «Quand j’ai terminé mon Higher School Certificate, j’ai d’abord attendu mes résultats avant de me mettre au mehendi. J’appliquais du henné sur les bras de mes cousines pour me perfectionner», raconte la jeune femme qui suit des cours dans le domaine de la finance à l’Université de Maurice.
Les années passent et Jaya lance sa page Facebook. «Je reçois des demandes pour diverses occasions : mariages, anniversaires ou encore fiançailles», souligne Jaya. Et lorsqu’elle se met au travail, elle se fie toujours à son instinct. «Je ne regarde jamais de dessin, car pour moi, c’est l’instantané qui compte le plus. J’aime me surpasser à chaque occasion. Mais bien sûr je le fais en prenant en considération les désirs de mes clientes», précise-t-elle.
Si elle fait confiance à son instinct, elle met un point d’honneur à travailler avec précision : «Les dessins diffèrent les uns des autres. Pour certaines occasions, les images sont simples, mais pour d’autres, l’application du henné demande plus de temps et de patience.» Ce qu’elle aime le plus dans son métier, «la satisfaction de la cliente». Car avec la cliente, dit-elle, tout est une question d’approche et de compréhension.
La prochaine étape : collaborer avec les salons de coiffure et les établissements hôteliers. En attendant, un petit tour sur la page Facebook de Jaya s’impose !
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